Marketers & communicants : 6 bonnes résolutions pour ne pas rater votre rentrée !

6bonnesresolutionsAlors voilà, ça y est, ce coup-ci tout le monde est de retour, ou presque ? Re-sourcé(e), détendu(e), re-boosté(e), vous vous préparez à attaquer ce mois de septembre avec une patate d’enfer et un appétit d’ogre ou d’ogresse ? Mais oui, of course. Comment pourrait-il en être autrement, d’ailleurs ? Peut-être même, pour certains parents, êtes-vous déjà en train de préparer en ce dimanche le cartable du petit dernier et de lui faire essayer ses jolies chaussures à scratch ?

Si tel est le cas, bravo ! Il semblerait bien que vous soyez presque prêt(e).

Oui, PRESQUE. Car avant d’entamer cette redoutable rentrée des classes communicantes, il s’agirait de s’entendre sur quelques règles de base, histoire de ne pas louper votre atterrissage (ou le décollage, tout dépend de votre point de vue).

En guise de revue de presse express et à la lueur des quelques « perles » communicantes qui ont émaillé cet été, je vous propose sans plus attendre une liste de 6 bonnes résolutions ou plutôt des 6 travers et boulettes qu’il s’agirait d’éradiquer définitivement pour que cette reprise de collier ne vire pas au cauchemar et à la prise de casque. Tout le monde est bien concentré ?? Alors on y va, step by step

>> BONNE RESOLUTION N°1 : on arrête de mettre le terme « ubérisation » à toutes les sauces…  

Oui, de grâce ! C’est vrai que depuis le printemps dernier, les médias en ont fait des tonnes avec le vilain Uber et les irrascibles chauffeurs de taxis… Leur différend surmédiatisé n’est sans doute pas pour rien dans la popularité fulgurante de ce terme affreux à l’oreille mais facile à retenir : l’ubérisation. Il est certain qu’avec son néologisme (puisque c’est lui qui l’a inventé et utilisé le premier, dans cette interview de décembre 2014), Maurice Lévy ne s’attendait sans doute pas à un tel succès, sans quoi on le connaît, il se serait empressé de déposer un copyright !

PrintMais voilà, la bouteille à la mer était lancée. Et depuis, combien s’en sont emparés ! Et que d’approximations ! Même le magazine Capital n’y a pas résisté, en définissant l’ubérisation dans son numéro du mois d’août comme un vulgaire synonyme de « mondialisation » (?), ce qui est tout de même méchamment réducteur ! Bref : si vous ressentez vraiment l’impérieuse envie d’employer le terme dans un dîner en ville, faites le avec parcimonie (car il commence déjà à sentir un peu le rance) et basez-vous au moins sur cette définition, qui me paraît la plus complète.

Et NON, définitivement : Lady Gaga n’a pas « ubérisé » Madonna… De même que le slip kangourou n’a pas été « ubérisé » par le boxer (regardez le succès du Slip Français, si ce n’est pas une preuve !). Bref : un peu de sérieux et de retenue dans l’emploi de ce concept-valise, avant qu’il ne finisse comme tout buzzword : à la soute.

>> BONNE RESOLUTION N°2 : promis, on ne laisse plus les clés du camion au patron pendant les vacances… 

Aïe Aïe Aïe. Mais qu’est-ce qu’il lui a pris, à Guillaume Pépy, d’accorder cette interview en plein milieu de l’été au Financial Times (voir l’article ici) ?? Sans avoir pris le temps de se préparer, de toute évidence, au style « enlevé » et à l’art de la mise en boîte qu’affectionnent les journalistes britanniques… Il faut croire que ses dircoms devaient être à la plage (en même temps c’était de saison, si l’interview a bien eu lieu au mois d’août), ou bien qu’ils avaient piscine ce jour-là ?

Toujours est-il que notre champion du rail s’est pris un joli coup de pied de l’âne et a du faire une sacrée tête quand il a découvert dans le FT du 17 août le titre de son interview : « I have no passion for trains, really » = Je n’ai aucune passion pour les trains !! Et d’expliquer, dans le corps de l’article, que tout petit, et même plus grand, il ne s’est jamais vraiment intéressé à la chose…

Succès garanti ! A défaut de faire un tabac en Angleterre, l’article (qui traitait par ailleurs de sujets très sérieux dont le développement et l’internationalisation de la SNCF) a été repris par une bonne partie de la presse française, surtout consternée par l’aveu embarrassant de notre compatriote. Et que dire de l’impact d’une telle déclaration et des conséquences de cette « boulette » auprès de dizaines de milliers d’agents SCNF ?

Il faut sans doute être un ancien énarque pour ne pas percevoir quels dégâts ce genre de propos est susceptible d’occasionner auprès d’une base interne encore très attachée au ferroviaire… Avant d’exporter son modèle dans d’autres secteurs (tourisme, hôtellerie, cuisine macrobiotique ?…) et de s’emballer comme le fait Guillaume Pépy pour ses nouveaux projets de diversification, la SNCF reste en premier lieu une entreprise qui fait rouler des trains et ses collaborateurs, des cheminots.

… Une boulette suffisamment médiatisée pour que la direction de la SNCF se soit fendue, dès le 18 août, de cette publication en forme de mea culpa. Mais c’est promis Président : le prochain coup, on ne vous laissera pas y aller tout seul ;-)

>> BONNE RESOLUTION N°3 : on explique aux hommes et femmes politiques (donc à vos chefs, mesdames et messieurs les communicants publics) qu’il ne sert à rien de s’exciter sur Twitter au mois d’août…

Oui : ce n’est pas parce que les ténors, de droite comme de gauche, se sentent pousser des ailes à deux ans de la présidentielle, ni parce que les Français sont sensés avoir plus de « temps de cerveau disponible » l’été, qu’il s’agirait de faire n’importe quoi  !

Et dans ce registre, il faut bien reconnaître que l’engagement 2.0 de notre classe politique aura battu cet été tous les records, tant les réseaux sociaux (et Twitter en premier lieu) semblent plus que jamais devenus la panacée pour tous ceux et celles qui veulent se montrer – ou se démarquer -.

Cela dit, rien de très neuf sous le soleil, objecteront les spécialistes. Car les politiques (en tout cas certains d’entre eux) ont pris depuis plusieurs années l’habitude de profiter de l’accalmie estivale pour squatter les médias… «L’été est en effet une période propice pour faire des coups, car les médias sont davantage susceptibles de les relayer», note ainsi le communicant François Belley. Et 20 minutes de nous expliquer, dans un article instructif (à lire ici) « Pourquoi l’été est le ‘bal des ambitieux’ en politique ».

Rien d’étonnant, dès lors, en plus de leurs confidences ou de leurs sorties dans les médias « classiques », à retrouver les Anne Hidalgo, Bruno Lemaire, Sarkozy, NKM, Juppé, Bertrand et autres Manuel Valls en tête de gondole sur vos réseaux favoris. Et je ne vous parle même pas de ces innombrables tweets et clashes autour de Tel Aviv sur Seine, des querelles de famille au Front national, ni des escarmouches locales ou ponctuelles (exemple ici) qui n’ont cessé d’émailler tout l’été et ont fait les choux gras de politiciens en quête d’exposition.

Qu’il s’agisse, pour les « outsiders » comme Bruno Lemaire, candidat putatif aux primaires de 2017, de développer leur notoriété et « d’aller à la rencontre des Français », ou bien de nourrir leur marque, comme ne manque jamais de le faire Manuel Valls… tous les prétextes sont bons.

Mais à multiplier ainsi les tweets en période creuse, souvent à la limite du dérapage et toujours au risque du bad buzz (car quoiqu’ils en disent, tous nos politiques sont loin de maîtriser l’outil), ne risque-t-on pas d’accentuer la lassitude des Français ? Et cette course à la notoriété est-elle réellement profitable pour l’image à long terme des candidats ? Qu’il me soit permis ici d’en douter. Les « points » acquis durant l’été ne compteront pas forcément au printemps (surtout celui de 2017). Et même les Twittos les plus addicts se déscotchent de leur écran au mois d’août… quoi que laisse penser ce classement des personnalités les plus influentes sur Twitter cet été, établi par le cabinet Occurrence.

BONNE RESOLUTION N°4 : on arrête de truffer d’emojis tous nos messages sur les réseaux sociaux… et on revient pendant 15 jours aux bons vieux émoticônes 

Bon, alors là je l’avoue, c’est surtout parce que cela m’arrange… Un brin empoté du clavier d’ordi (je sais, ce n’est pas bien), je n’ai toujours pas trouvé le moyen d’intégrer facilement ces foutus imagettes dans ma barre de menus (si tant est que ce moyen existe :)

Résultat : j’ai à peu près l’aisance et la réactivité émojique d’une huître… Et le temps que j’ai trouvé l’imagette qui me semble idoine parmi les centaines qui existent, je suis soudain pris de vertige, je sue à grosses gouttes => est-ce que celle-ci, que j’utilise pour la première fois, veut bien dire ce que je pense qu’elle veut dire ? Ou bien autre chose ?? Ne suis-pas en train, à l’issue de mon plein gré, de me moquer de mon interlocuteur ou de commettre une impardonnable erreur de goût ??? Pourquoi diable les emojis ne sont-ils pas toujours livrés avec leur traduction ????

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Alors certes, il est tellement simple et rigolo d’utiliser ces nouveaux smileys à partir du clavier d’un smartphone que mes enfants en ont truffé leurs sms tout l’été. Mais bon, passé un certain âge, est-il bien raisonnable de faire pareil, jusque dans nos échanges professionnels ?? La demi-douzaine de bons vieux émoticônes que je maîtrise n’étaient-ils pas plus tellement plus stylés, souvenez-vous : ;-)  :))  :-(  :-/  :=)  ;-D ??

Bon. Je sens que je frise la mauvaise foi et que je ne convainc personne là… On enchaîne 😅😉😜

> BONNE RESOLUTION N°5 : on prend de la hauteur / on essaie de rester zen le plus longtemps possible / on s’ouvre à de nouvelles stratégies marketing et communicantes

Vous l’aurez deviné : si je vous en mets ici « trois pour le prix d’une », c’est parce que ces bonnes résolutions font généralement partie du TOP 5 que les marketers et communicants reconduisent d’année en année, d’une rentrée sur l’autre… Et avec le même succès en général (très relatif).

Pas facile en effet, dans la plupart des organisations, de conserver la zénitude estivale plus de quelques jours après la reprise. Avec l’impression de devoir commencer ou terminer tout ce qu’on a pas eu le temps d’achever les deux premiers tiers de l’année, en plus des évènements déjà prévus au 3ème tiers…

Or, pour prendre de la hauteur, mieux vaut en général éviter le vol en rase-motte. Et c’est le plus souvent là que le bât blesse, bien sûr. Les contraintes budgétaires et organisationnelles jouant à fond, en plus de « l’effet crise », chacun semble courir sans cesse à la recherche du temps perdu.

Et c’est bien ce qui était ressorti de cette étude BCG-Alumni Sciences Po de la fin 2014, menée auprès de plusieurs centaines de professionnels de la com’. Si la plupart s’accordaient en effet à penser que leur fonction pourrait bien devenir plus stratégique à l’avenir, ils étaient encore une majorité à déplorer que leur temps soit complètement absorbé 1/ par les tâches opérationnelles (pilotage des actions de com’ et conception de supports : 60 %) ; 2/ par la gestion des imprévus (54 %) et 3/ les problèmes quotidien du management (49%)… Pas vraiment de quoi s’autoriser le temps de la prise de recul ou l’examen de nouvelles approches marketing & com’.

Alors dans ces conditions, à chacun de se trouver les raisons d’y croire et de conserver la niaque. Et aussi galvaudé que cela puisse paraître, l’optimisme reste dans doute une des pistes crédibles, comme l’exprimait ici avec brio Franck Confino. Si la réalité qu’il décrit semble très liée au contexte spécifique de la communication publique, les remèdes qu’il suggère me semblent assurément beaucoup plus universels. On peut aussi, si l’on est davantage adepte de la méthode Coué, relire chaque matin cette profession de foi sous forme d’affiche… Certes « bateau » mais cela ne mange pas de pain :)

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> BONNE RESOLUTION N°6 : pour ceux qui ne connaîtraient pas encore le phénomène #flashtweet, on suit le mouvement dès aujourd’hui… quitte à se créer enfin un compte Twitter !

Et ça tombe bien. Parce qu’après une pause estivale d’un mois (madre mía, que cela parut long !), la revue de presse éditorialisée par Emmanuelle Leneuf recommence justement ce mardi, jour de Rentrée des classes.

Le #flashtweet, me direz-vous ? Késako ? Il s’agit en fait d’un concept aussi simple que (redoutablement) efficace, comme le faisait judicieusement observer Benoît Raphaël (dans cet article) : soit un rendez-vous à ne pas manquer sur notre plateforme de micro-blogging favorite, où chaque matin, entre 7h30 et 8h30, Emmanuel Leneuf traque les 10 news essentielles du jour dans ses domaines de prédilection (innovation, numérique), les met en scène avec talent et les tweete sous le hashtag #flashtweet à son imposante communauté.

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Précédemment journaliste à la Lettre de l’expansion (entre autres) et insatiable chasseuse d’info, Emmanuelle Leneuf a réussi là où beaucoup avant elle avaient échoué. En quelques mois seulement, elle a en effet imposé cette revue de presse quotidienne auprès de milliers de followers enthousiastes et impliqués, qui ne manquent jamais une occasion de se faire les ambassadeurs du concept.

… Et ça dure : grâce à sa régularité de métronome, au sérieux et à la pertinence de sa sélection d’articles, mais aussi à la « joie pétillante » qui se dégage de son fil (pour reprendre l’expression de Violaine Champetier), le #flashtweet ne cesse de gagner en abonnés et en visibilité. Alors, si vous aussi avez envie de faire partie de l’aventure, vous savez ce qu’il vous reste à faire : cette rentrée est le moment idéal pour prendre (ou reprendre) de bonnes habitudes !

Très bonne semaine à tous,

Hervé Monier

 

 

Suite et fin : 15 experts de la com’ publique et territoriale à suivre…

Ce mardi, vous avez découvert sur le BrandNewsBlog les 7 premiers experts en communication publique et territoriale que je vous recommandais (voir ici). Voici donc les 8 autres professionnels que j’ai sélectionnés pour leur maîtrise des enjeux publics et territoriaux et pour leur dynamisme sur les réseaux sociaux.

Particulièrement actifs sur Twitter, ils adhèrent pour la plupart aux associations de communicants territoriaux telles que Cap’Com et ne manquent jamais une occasion de partager leur savoir ou des contenus à valeur ajoutée sur les différentes plateformes auxquelles ils sont abonnés.

Facilement accessibles, ils engagent volontiers la conversation et tiennent en haleine leurs abonnés… Alors n’hésitez pas à aller découvrir leur fil et à vous abonner à leurs autres comptes sociaux  : ils le valent bien !

experts

 

 

> Grégoire Ensel (@gregensel)

enselResponsable de la com’ de Dijon Habitat, après avoir notamment été Dircom’ de la Ville de Chalons-sur-Saône et du Grand Chalon, ce communicant  public et très geek ne manque rien de  l’actualité du digital, des réseaux sociaux et de la transformation numérique. Contributeur régulier sur le blog Siècle digital (voir ici la compilation de ses articles), Grégoire est également présent sur Viadeo et  Flipboard… entre autres.

                                                   

> Franck Confino (@franckconfino)

confinoEnfin libre ? Comme le proclame avec humour la bannière de son profil Twitter (« I am free »), il semblerait bien que Franck Confino ait récemment quitté l’agence de communication qu’il avait fondé, Adverbia, pour devenir freelance. Une nouvelle aventure pour ce serial entrepreneur et communicant de grand talent, qui n’a pas trop de souci à mon avis (pour mémoire, lui et ses équipes d’Averbia furent notamment les instigateurs de l’opération « l’Auwwwergne de la tentation », une web téléréalité humoristique et multi-primée qui fit un beau buzz pour cette région. Grand connaisseur du secteur public et de ses caractéristiques, Franck est également un « digital transformer » accompli, comme le prouvent ses réalisations et son investissement de tous les instants sur les réseaux et médias sociaux. On le retrouve en effet partout (ou presque) : Facebook, Pinterest, Linkedin, Intagram, etc.

> Séverine Alfaiate (@sel_aia)

AlfaiateDirectrice de la communication, de l’innovation numérique et citoyenne à la Mairie d’Orsay, après avoir notamment exercé au sein de services communication du secteur privé,  Séverine pratique elle aussi la « digital transformation » comme elle respire, puisqu’elle manage au quotidien 3 services aux cultures a priori bien différentes (quoique très complémentaires) : la communication, la médiation citoyenne et les SI.  Un beau challenge, pas nécessairement si dur à relever pour une professionnelle aguerrie, très engagée sur le web 2.0 et adepte des échanges et interactions à bâtons rompus. « Bonne cliente » pour les supports de la presse territoriale, qui l’interviewent régulièrement, Séverine est aussi très active sur de nombreuses autres plateformes comme Facebook, Google +, Linkedin… notamment.

> Camille Roux-Grave (@crouxgrave)

roux graveChargée de com’ au Conseil départemental du Val de Marne, après avoir été consultante en agence (chez Averbia – Sennse), Camille Roux-Grave est une communicante territoriale passionnée et passionnante. Digital girl convaincante, elle confesse être « à 60% twittomane et à 40 % facebookienne, 100 % connectée » et s’est intéressée très tôt à l’émergence du web participatif et à la promotion et la démocratisation d’usages web innovants. En dehors de son compte Twitter, sur lequel elle partage des contenus toujours ciblés et pertinents,  elle est également présente et active sur moultes plateformes (Viadeo, Linkedin, Pinterest, Google +…) et publie d’intéressantes contributions sur le blog territorial (voir ses articles ici). Bref, un compte qui vaut le détour, assurément!

> Cédrine Lebrument (@C_drine)

lebrumentDoctorante en Sciences de gestion et en Sciences de l’information et de la communication, après un début de carrière dans le marketing agro-alimentaire, comment aurais-je pu ne pas mentionner Cédrine dans cette shortlist ? Les sujets de prédilection de cette chercheuse en marketing territorial, aujourd’hui en mission auprès de l’ARDE (Auvergne Nouveau Monde) sont en effet les marques de territoires, les hashtags #placebranding et #regionalbranding constituant en quelque sorte son terrain de jeu favori. Il n’en fallait pas plus pour attirer mon attention, d’autant plus méritée que sa tweet line est à l’avenant, c’est à dire ciblée et rigoureuse, faisant la part belle à des contenus intéressants voire inédits sur les marques et leur gestion, et la stratégie marketing des territoires. On peut également suivre Cédrine sur Linkedin, Facebook notamment.

> Virginie Mahé (@virginiemahe)

maheDirectrice du Marketing territorial au sein de l’agence Souple/Hop!, après un parcours mené essentiellement en agences de communication (Vecteur Public, MMAP, Adverbia), Virginie est elle aussi une experte du branding territorial et des problématiques 2.0. Son compte Twitter, très suivi et dédié aux problématiques du tourisme, de l’attractivité, du marketing territorial et de la communication publique, ne met en avant que des contenus et des actus bien triés et sélectionnés (voilà quelqu’un qui sait twitter, serais-je tenté de dire : allez-y voir). Bref, pas de perte de temps avec elle mais des infos et des bonnes. Infatigable digital girl, on peut la suivre également sur Facebook, Linkedin, Scoop.it, Pinterest… et on retrouve ses présentations ou contributions sur le branding territorial sur Slideshare notamment.

> Frédéric Theulé (@FredericTheule)

theuleDirecteur communication de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme de la région Ile de France, Frédéric Theulé a commencé sa carrière dans l’entrepreneuriat puis le journalisme territorial, en tant que rédac’ chef du mensuel de la CAG de Saint Quentin en Yvelines notamment. Passionné d’histoire et d’histoire contemporaine en particulier, il a consacré sa thèse à l’histoire politique des villes nouvelles. Un sujet parfaitement en ligne avec ses fonctions actuelles et les contenus qu’il partage aujourd’hui  sur Twitter et ses autres comptes sociaux. #GrandParis, #smartcity #urbanisme et #communication sont en effet les hashtags de prédilection de ce professionnel, présent également sur les incontournables Linkedin, Facebook…

> François Gombert (@FrancoisG)

gombertResponsable de la stratégie social media de la région Ile de France, après un début de carrière en agence (Thomas Marko & Associés), François est un digital boy et un « dealer de hashtags » suivi et reconnu.  Avec plus de 7 000 followers au compteur et une réelle influence en ligne, son fil Twitter est évidemment très orienté digital et web 2.0, comme ceux des non moins connectés Marc Cervennansky (Chef de projet web de Bordeaux Métropole >> @cervasky) ou Franck Ménigou (Directeur de projets numériques de Toulouse métropole >> @franckmen), que je recommande également. Mais François fait aussi la part belle à l’actualité de la Région Ile de France et à celle de Montpellier, sa ville de coeur. On le retrouve lui aussi, vous vous en doutez, sur tous les réseaux possibles et imaginables : Facebook, Linkedin, Google +, etc.

 

15 experts de la com’ publique et territoriale à suivre sur Twitter…

Il y a un mois, je terminais la Saison 2 du BrandNewsBlog en vous livrant une shortlist de 20 directeurs communication hyperconnectés à suivre sur Twitter (voir ici et ). Pour bien démarrer la Saison 3 de votre branding blog favori, je vous propose en cette semaine de pré-rentrée une nouvelle sélection, concoctée avec tout autant de minutie : celle des experts de la communication publique et territoriale les plus actifs sur Twitter (et sur les autres réseaux et médias sociaux).

Ce faisant, je réponds à une remarque qui m’avait été faite en juillet, après la publication de ma liste de dircom’ connectés justement : pourquoi avais-je retenu aussi peu de communicants publics dans mes choix ? Je répare aujourd’hui cette petite injustice (il n’y en avait en effet que trois) d’autant plus volontiers que j’ai toujours été frappé par la présence en ligne et le dynamisme de cette communauté de professionnels, dont les échanges sont souvent passionnants…

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De fait, les quelques 25 000 professionnels de la communication publique et territoriale sont loin d’être des néophytes en matière de réseau. Depuis 28 ans, ils disposent notamment de leur propre association : le très entreprenant réseau Cap’Com (en voir ici la présentation), qui propose aussi bien des colloques et des rencontres professionnelles que des supports d’information récurrents, des bases documentaires et des formations, etc.

Sur Twitter, les hashtags de ralliement #colter, #compublique, #compol et #markterr vous permettront d’accéder en un clic à des résultats aussi riches que qualitatifs sur les thèmes de la communication publique, politique et du marketing territorial. Parmi les autres ressources à signaler, je mentionnerai également quelques blogs territoriaux incontournables, comme celui de Marc Thébault par exemple (en voir l’adresse et le lien ci-dessous).

… En priant mes lecteurs d’excuser cette petite redondance : j’ai évidemment repris dans cette shorlist les noms des 3 dircom’ publics que j’avais déjà cités en juillet, car ils me paraissent incontournables.

Pour ce qui est en revanche de la parité hommes-femmes à laquelle je suis habituellement si attaché, j’avoue qu’il m’a été bien difficile en l’occurrence de la respecter, les communicantes territoriales étant manifestement beaucoup plus discrètes que leurs collègues masculins sur les réseaux sociaux… Un travers à corriger à l’occasion d’une prochaine shortlist, assurément. A ce titre, n’hésitez pas à me signaler les expertes à suivre selon vous : je mentionnerai leurs comptes à la fin de la seconde partie de ce billet.

D’ici là, bonne découverte de ces 7 premiers Twittos…

> Benjamin Teitgen (@bteitgen)

teitgenJusqu’alors adjoint au directeur de la communication de la ville de Besançon et responsable de sa communication digitale, après avoir occupé différents postes au sein de cette même mairie, Benjamin a commencé sa carrière comme journaliste (à la Gazette des Communes notamment). Membre du Comité de pilotage de Cap’Com et blogueur (découvrir ici son site : actuellement en cours de maintenance), ce communicant dynamique est également très actif sur Twitter, plateforme sur laquelle il ne manque pas de partager les dernières tendances de la communication et du digital, mais également les initiatives de Besançon et de Rennes, collectivité qu’il devrait prochainement rejoindre. Auteur avec Franck Confino de l’ouvrage Stratégies numériques et community management des collectivités locales, Benjamin est également présent sur Facebook, Viadeo, Linkedin, Pinterest, Google +, Scoop.it et j’en passe… Bref: un communicant à découvrir sans tarder.

> Marc Thébault (@marcthebault)

1mFhtGme copieComment établir une liste de communicants territoriaux et publics sans citer Marc Thébault ? De même que je n’avais pas hésité une seconde à l’intégrer dans ma shortlist de dircom’ connectés au mois de juillet, je ne pouvais manquer de citer ici ce professionnel connu et largement reconnu par ses pairs. Directeur de la communication de la Communauté d’agglomération de Caen-la-mer, après avoir été Directeur du marketing territorial de la Communauté d’agglomération de Saint-Etienne, Dircom’ de Saint-Etienne et d’Issy-les-Moulineaux, Marc « mastérise » la communication digitale. Blogueur généreux sur son site « Pensées, humeurs et techniques de com » (le meilleur blog concernant la communication territoriale selon moi), ce communicant 2.0 me régale depuis des années de ses billets toujours bien fichus, pédagogiques et bien écrits, quand ce ne sont pas ses tweets qui m’inspirent. Hyperactif sur Twitter (près de 30 000 tweets et 8 000 followers) et ailleurs (Linkedin, Viadeo, Facebook…) cet auteur de nombreux ouvrages sur la com’ publique vaut assurément le détour !

> Albine Villeger (@AlbineVilleger)

villegerAujourd’hui responsable du marketing territorial et de la communication en développement économique auprès de la Communauté d’Agglomération Evry Centre Essonne, après avoir été Chargée de la communication et du développement au Conseil départemental du Finistère, Conseillère auprès du cabinet du Maire du XIX arrondissement de Paris et journaliste, Albine est une « super Twitta » qui ne manque rien de l’actualité dans les domaines du numérique et des médias sociaux, du marketing et de l’attractivité territoriale mais également en matière d’urbanisme, de service public et d’agriculture urbaine (rien que ça !). Bref, son compte Twitter constitue une ressource aussi variée que pertinente, sachant qu’elle ne manque pas de retweeter toutes les informations intéressantes de sa collectivité et son département bien sûr. Avec plus de 17 000 tweets à son actif à ce jour, on la retrouve aussi sur Linkedin, Viadeo, Facebook, Scoopnest, Google +, Tumblr (entre autres…).

> Laurent Riera (@LaurentRiera)

OI11-Ls7 copieDirecteur de la com’ de Rennes, ville et métropole, après avoir été Dircom’ d’Evry Centre Essonne, Laurent est ce qu’il convient d’appeler un communicant public accompli (et très sympa, ce qui ne gâte rien !). Adhérent de Cap’Com, le particulièrement dynamique réseau de la communication publique et territoriale, Laurent est un de ces digital transformers, particulièrement actifs sur les réseaux et médias sociaux et qui n’hésite pas à mettre en pratique la transformation numérique au quotidien dans sa collectivité. Une exemplarité contagieuse, qu’il propage dans le métier à l’instar de ces autres dircom’ publics éclairés que sont par exemple Xavier Crouan et Marc Thébault (également cités par ailleurs dans cette shorlist). Un éclaireur 2.0 à suivre sur Twitter, Linkedin, Facebook, G+… entre autres.

> Xavier Crouan (@xcrouan)

XavierCrouan_web copiePour ceux qui s’en souviennent, j’avais eu l’occasion d’interroger il y a quelques mois pour le BrandNewsBlog le très dynamique Directeur général de la communication de la Région Ile-de-France (revoir ici son interview croisée au sujet du branding des marques de territoire). Précédemment DG de l’information et de la communication de la Ville de Rennes, cet expert de la com’ publique est actif sur un grand nombre de plateformes : Twitter, Linkedin, Viadéo, Facebook, G+, Scoopnest… et également présent sur YouTube et DailyMotion. Régulièrement interviewé sur ses sujets de prédilection (Open Data,  Open innovation), il n’est jamais en reste d’une bonne information à partager sur la transition numérique, les Big data, le tourisme et la région IDF bien sûr !

> Cécile Ferrer Staroz (@_Falbala)

falbalaTwittos prolixe (avec près de 19 000 tweets au compteur, excusez du peu !), Cécile Ferrer Staroz est une journaliste territoriale hyperconnectée, qui travaille aujourd’hui pour le Conseil départemental du Finistère. Bretonne d’adoption et de coeur, comme elle ne manque pas de le souligner, son fil Twitter très éclectique et plein d’humour est à découvrir pour tous ceux qui s’intéressent à la Bretagne, au numérique, à la culture… et 1 000 autres sujets. Pas de doute : si les articles de Cécile sont aussi variés et intéressants, les publications du Conseil départemental du Finistère doivent valoir le détour. Une professionnelle de la communication publique et territoriale à retrouver également sur Facebook, son autre réseau de prédilection…

> Christophe Alaux (@christophealaux)

alauxMaître de conférence à l’université d’Aix-Marseille et Directeur de la Chaire Attractivité et Nouveau Marketing Territorial (A&NMT), Christophe Alaux est également directeur adjoint et directeur des études de l’Institut de Management Public et Gouvernance Territoriale (IMPGT) de cette même université. Successeur de l’excellent Joël Gayet à la tête de l’A&NMT (autre expert territorial incontournable : @joelgayet), il tweete marketing territorial, place branding, attractivité et développement économique et partage à ce titre les contenus très pointus produits par la Chaire ou par d’autres experts de référence. En réseau avec la plupart des communicants territoriaux mentionnés par cet article, Christophe Alaux figure comme Joël Gayet parmi les agitateurs d’idées et autres grands éclaireurs de cette discipline toute récente qu’est le marketing territorial. Auteur ou co-auteur de plusieurs ouvrages (avec Joël Gayet notamment), Christophe Alaux est également présent sur Linkedin et régulièrement interviewé.

>> Découvrez dès jeudi les 8 autres experts de la communication publique et territoriale 

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