Les dircom, éternels incompris au sein des organisations ? 5 pistes pour échapper au syndrome « Calimero »

C’est l’avantage d’avoir un blog aujourd’hui bien identifié dans le domaine de la communication : quand il m’arrive de louper une info, ou de ne pas avoir eu le temps de la traiter, mes lecteurs.trices m’interpellent gentiment ou me notifient directement dans leurs publications sur les réseaux sociaux.

C’est ainsi par exemple que Jean-François Clément ou Guillaume Terrien – qu’ils en soient remerciés – m’ont chacun poussé le même article¹ relayant l’excellente étude réalisée par le groupe Cision sur la « place de la communication dans les entreprises », étude pour les besoins de laquelle pas moins de 343 dircom français ont été interviewés récemment².

En lecteur fidèle de mon ami Olivier Cimelière, je vous avouerai que j’avais déjà pu parcourir les résultats très intéressants de cette consultation sur son blog. Et je n’attendais plus qu’une petite pichenette pour m’atteler à la rédaction d’un article vous donnant mon avis et ma propre analyse sur le sujet.

Au-delà des posts de Jean-François et de Guillaume évoquant le « blues » des dircom et les incompréhensions récurrentes avec leur DG, ce déclic me fut donc donné par l’article d’Influencia auquel ils faisaient référence : « Je ne suis pas dircom à tout faire », dont le ton général et les raccourcis à mon avis un peu trop lapidaires me fournirent le prétexte que j’attendais pour entrer dans la danse et essayer de mettre fin à la « complainte du communicant »…

Car nonobstant les constats très pertinents et au demeurant nuancés posés par le groupe Cision sur la place de la communication et le déficit d’écoute dont se plaint une majorité de professionnel.le.s, force est de reconnaître que les résumés exagérément négatifs auxquelles l’étude a ensuite donné lieu ne servent pas forcément la cause des communicant.e.s et que ce petit refrain lancinant du dircom « mal aimé, sous-staffé et sous équipé » ne fait en rien avancer le Schmilblik… et pourrait tout aussi bien être entonné par tous les autres services support des entreprises, en définitive.

Mais de quoi parle donc cette étude Cision et quels en sont sont les principaux enseignements (pour celles et ceux qui ne les auraient pas déjà découverts) ? Pourquoi les communicant.e.s doivent à mon avis se garder d’être excessivement pessimistes pour l’avenir ? Et surtout : comment s’y prendre concrètement pour renforcer encore les liens des communicant.e.s avec leur DG et leurs clients internes, en suscitant davantage d’écoute ?

C’est ce que je vous propose de voir aujourd’hui et jeudi prochain au travers de mes 5 conseils pour échapper au syndrome « Calimero » du communicant : un anti-dépresseur toujours utile pour (re)voir plus souvent le verre plein que vide.

« C’est vraiment trop injuste » : heurs et malheurs (réels et supposés) des communicant.e.s en entreprise

Il ne serait vraiment pas honnête de ma part de moquer ou de caricaturer les états d’âme des professionnels de la communication, quand je les ai si souvent moi-même recueillis, relayés ou éprouvés directement et indirectement.

A cet égard, et sans mentionner la liste complète des articles dans lesquels j’ai pu aborder ce sujet, je citerai volontiers l’excellent ouvrage de Thierry Wellhoff, « Le procès de la communication », qui fait pour moi référence. Dans ce plaidoyer, auquel j’avais consacré ce billet, le président-fondateur de l’agence Wellcom reprenait un à un tous les clichés et toutes les critiques adressés à la communication et aux communicants, pour en démontrer l’exagération ou l’innocuité. Et la liste était longue ! Il y démontrait notamment combien les métiers de dircom et de communicant d’entreprise sont ardus, quand la discipline est encore considérée par bien des patrons comme une science « molle », source de coûts et de surcoûts, plutôt qu’un véritable investissement…

Dans ce milieu de l’entreprise et des organisations, quel.le dircom ne s’est par ailleurs plaint, de manière ponctuelle ou récurrente : 1) du manque d’anticipation des projets de communication par ses différents interlocuteurs ; 2) du fait de ne pas être intégré.e dès l’amont dans des projets stratégiques ; 3) ou bien de voir son expertise ignorée voire concurrencée par des équipes mettant en œuvre leurs propres démarches et supports de communication, sans lui en avoir référé au préalable ni avoir mis aucun communicant dans la boucle ?

Tout en notant de réels progrès quant au statut de la communication en entreprise, qui est de plus en plus perçue comme importante et stratégique (d’après 72% des dircom interrogés), l’étude Cision pointe quant à elle de réels problèmes de confiance de la part des directeurs généraux, dont 51% des dircom ne se sentent pas suffisamment écoutés. 70% des directeurs de la communication jugeant par ailleurs que les consignes de leur service ne sont pas suffisamment appliqués par les collaborateurs de l’entreprise.

Autre point souligné par l’étude Cision, dont je vous incite à aller lire la synthèse détaillée des résultats ici, le décalage entre l’ordre de priorité attribué aux différents objectifs de communication : tandis que DG et dircom s’accordent globalement sur l’importance de rechercher la visibilité et la confiance des parties prenantes (objectifs prioritaires 1 et 2), le 3ème objectif n’est pas partagé, puisque 65% des dircom disent chercher à créer de l’engagement tandis que cet objectif est important pour 25% des DG seulement, qui lui préfèrent la génération de leads (38%) et un objectif de facto beaucoup plus commercial.

Dans les facteurs susceptibles d’expliquer ce déficit d’écoute et ce relatif désalignement sur les objectifs commerciaux, Cision avance deux hypothèses. Respectivement : le fait que les dircom sont encore très rarement présents dans les comités de direction des entreprises (toutes organisations considérées, seuls 37% des dircom y siègent) ; et d’autre part une confusion croissante des missions de la communication avec celles du marketing. 

Autre point souligné : petites et grandes entreprises confondues, c’est davantage le manque de personnel et d’équipements (notamment d’outils innovants) qui est pointé par les dircom dans les causes de démotivation plutôt que la faiblesse de leur budget…

Des sources d’interrogation et des attentes qui font écho aux doutes déjà relevés par des études précédentes…

Pour celles et ceux d’entre vous qui lisent régulièrement ce blog, ces résultats d’étude quantitative dévoilés par Cision ne seront pas sans vous rappeler une autre enquête dont je vous avais parlé dans ces colonnes : en l’occurrence, l’étude qualitative « Nouveaux enjeux des directeurs de la communication » conduite par l’agence Proches Influence et Marque en 2016.

Réalisée sur la base d’entretiens qualitatifs menés auprès de 30 directeurs de la communication de différents secteurs d’activité, cette étude faisait déjà ressortir les grands enjeux de la digitalisation et de maîtrise des contenus dont Cision fait écho ce mois-ci  (voir infographies ci-dessous).

Pointant la complexité et la difficulté de gérer en permanence des missions extrêmement diverses (de la plus stratégique à la plus opérationnelle) en mode « couteau suisse », voire en situation de crise continue, les dircom interrogés se plaignaient déjà de devoir « se battre » pour justifier en permanence leurs actions, dans un contexte de pression budgétaire exacerbée et de reconnaissance aléatoire, une majorité d’entre elles.eux ne siègeant pas dans les comités de direction : cf le « SWOT » du dircom ci-dessous…

5 pistes pour échapper au syndrome « Calimero » et resserrer les liens avec les DG et les autres interlocuteurs des équipes communication dans un climat d’écoute accrue…

Pour ne pas succomber à la morosité ni à la tentation de la complainte perpétuelle (certes confortable mais généralement contre-productive), je vous propose ci-dessous quelques pistes et leviers à explorer, pour celles et ceux d’entre vous qui ne les auraient pas déjà mis en œuvre.

NB : à toutes fins utiles, je tiens à préciser que le besoin s’en fait manifestement davantage ressentir dans les petites et moyennes organisations de moins de 500 salariés que dans les grandes, comme le souligne l’étude Cision, les pourcentages en termes de satisfaction et d’écoute ressentie étant manifestement sensiblement plus positifs dans les grandes entreprises que les plus petites, dans lesquelles les communicant.e.s sont sommés beaucoup plus régulièrement de se justifier et travaillent souvent avec moins de moyens.

>> SUGGESTION N°1 : démontrer la contribution de la communication à la performance, en co-construisant des indicateurs de pilotage (KPI) régulièrement partagés.

S’ils ne représentent assurément pas à eux seuls la solution à tous les maux exprimés par les dircom, des Key Performance Indicators bien définis et partagés régulièrement avec la direction générale et les autres clients internes de l’entreprise me semblent de nature à renforcer significativement la confiance réciproque et la compréhension de notre métier.

Et pourquoi pas – soyons fous – après en avoir d’abord échangé entre communicants, essayer de définir et co-construire ces KPI globaux avec la DG et certains clients internes ? Quel meilleur moyen, en définitive, de s’assurer qu’on regarde bien tous dans la même direction… et d’éviter des divergences sur les objectifs prioritaires comme ceux identifiés dans son étude par Cision ?

Plutôt que de parler de « mesurite » aigüe et de « syndrome du tableau Excel », comme s’en amuse Olivier Cimelière dans son article, il s’agit selon moi de faire le tri entre une foule d’indicateurs plus ou moins utiles déjà suivis par les équipes communication, pour ne remonter que les plus pertinents, voire en co-construire de nouveaux qui répondent vraiment aux besoins de l’entreprise. Et dans ce domaine, trop de KPI tue le KPI, et il s’agit que les dashboards remontés en CODIR ou en COMEX tous les trimestres soient lisibles et signifiants, plutôt de présenter un bulletin de note abscons et exagérément flatteur.

Par expérience, les contributions les plus difficiles à identifier, à définir et remonter régulièrement par les communicants sont souvent les KPI « business », si importants aux yeux des commerciaux et de plus en plus à ceux des directions générales (notamment les fameux « leads » évoqués ci-dessus). Comment calculer précisément le ROI d’un évènement en termes d’acquisition voire de chiffre d’affaires, par exemple, sauf à réaliser un travail de fourmi et à « faire le boulot des commerciaux » comme s’en agacent tant de communicants ? C’est justement pour cette raison qu’il me semble important de co-construire ce type d’indicateurs en amont, pour s’assurer justement de la remonter des informations une fois les indicateurs définis.

Et pour entreprendre un tel travail de fond sur les KPI, je n’en dirai pas davantage, car j’avais déjà consacré un article à ce sujet important, à la suite des travaux menés par l’associations Entreprises & Médias (voir ici mon article à ce sujet). Pour mémoire, je vous en représente ci-dessous l’infographie de synthèse…

SUGGESTION N°2 : expliquer et réexpliquer sans cesse le plan de communication et ses composantes, et en quoi il découle directement du plan stratégique et répond aux grands enjeux de l’entreprise (raison d’être, transformation, objectifs commerciaux…)

De tous temps, le plus difficile, dans la compréhension et la valorisation de nos métiers, au-delà même de l’explication des savoir-faire et des expertises spécifiques qui le composent, a été de faire comprendre en quoi ils s’inscrivaient en droite ligne de la stratégie de l’entreprise, au service de sa raison d’être, de sa mission et de ses objectifs.

Ainsi, prendre inlassablement son bâton de pèlerin pour aller expliquer, les yeux dans les yeux et à chacun de ses interlocuteurs l’essence et le sens d’une plateforme de marque, les mots qui la composent et ce qui en découle pour chacun des acteurs de l’entreprise, mais aussi le total alignement du plan et des actions de communication aux axes stratégiques retenus, n’a jamais été du temps perdu.

Car c’est tout simplement le sens même de la mission du.des communicant.e.s et notre valeur ajoutée qu’il s’agit de faire toucher du doigt. Et si les communicant.e.s n’ont pas attendu que j’écrive ces lignes pour les mettre en pratique et faire la pédagogie de leur action, combien s’y livrent de manière régulière et pour ainsi dire ritualisée, dans le cadre de réunions en petits comités voire bilatérales avec chacun des interlocuteurs ? S’il peut être confortable de faire une présentation lors des grandes messes d’entreprise voire en CODIR, et de faire suivre des présentations par mail, combien en assurent vraiment l’après-vente dans les services et s’assurent de l’adhésion et la compréhension de chacun.e ?

Chaque dématérialisation du process est à mon avis une occasion de confrontation de moins avec la réalité du terrain, avec les remontées souvent pertinentes émanant d’une direction ou des équipes ; une chance de moins d’éclaircir les termes ambigüs que ces cadres n’avaient pas compris sans oser jusqu’ici le dire… Et si tout cela est prodigieusement chronophage, bien sûr, c’est aussi de la compréhension réciproque et l’écoute de demain qu’il s’agit de s’assurer au travers d’une telle pédagogie.

SUGGESTION N°3 : Co-produire davantage encore la communication de l’entreprise, en incitant les dirigeants à prendre davantage la parole et en développant l’employee advocacy auprès des collaborateurs

Dans un contexte de perte de confiance croissante des salariés et des consommateurs vis-à-vis des messages « corporate » édulcorés et des formes de communication « top-down », l’incarnation de la marque par son / ses dirigeants et la communication de « pair à pair » (peer-to-peer) sont de plus en plus plébiscitées.

Ces deux tendances de fond, qui impactent aujourd’hui nos métiers, constituent autant d’opportunités d’impliquer les directions générales mais également l’ensemble de collaborateurs dans la stratégie de communication de leur entreprise. Et fort heureusement, de plus en plus de communicant.e.s l’ont très bien compris et accompagnent désormais les dirigeants dans leur prise de prise de parole sur les réseaux sociaux, ainsi qu’en témoigne la toute récente étude « TOP 100 du leadership digital », à laquelle j’ai consacré un article il y a de cela 15 jours.

En même temps que le développement de l’influence digitale des dirigeants, qui passe nécessairement par une sensibilisation de ceux-ci aux enjeux et spécificités des réseaux sociaux, et par la définition d’une véritable stratégie éditoriale de thought leadership, la mise en œuvre de démarches globales d’employee advocacy représente également une opportunité de sensibiliser les collaborateurs à la politique et aux objectifs de communication de l’entreprise. Elle offre également de multiples occasions de faire évoluer le regard de tous les salariés ambassadeurs sur la mission des communicant.e.s en les associant à la co-production des thématiques et des messages sortants de l’entreprise, comme l’illustrent bien les nombreuses démarches d’advocacy lancées par les organisations ces derniers mois.

Qu’on évoque les démarches participatives de Faurecia, offrant la gestion de son compte Instagram à ses équipes terrain dans le cadre de son initiative « A week in a life of », tandis que son DG Patrice Koller est intégré au programme LinkedIn Influencer, ou bien que l’on parle de la stratégie de communication « bottom-up » de Sanofi, laissant à ses ambassadeurs français la liberté de créer leurs propres actions de communication interne, valorisant par exemple leurs métiers sur ses différents sites, on assiste partout à un lâcher prise bienvenu et à la multiplication de co-productions motivantes pour les collaborateurs et les dirigeants aussi bien que les communicants.

L’implication de chacun dans la communication de l’entreprise et la compréhension des métiers et de l’accompagnement offert par les communicant.e.s ne peuvent que s’en trouver améliorées : il y a donc tout intérêt pour tous à developper de telles approches !

SUGGESTION N°4 : Mettre davantage les mains dans le « cambouis » du marketing et des ventes en développant la recommandation et le social selling

Outre les deux grands objectifs identifiés par l’étude Cision de développement de la visibilité de l’entreprise et de la confiance de ses parties prenantes, les directions de la communication ne peuvent plus guère s’affranchir de ces impératifs de recommandation et de génération de leads auxquels souhaitent ardemment les associer leur direction générale…

Cela tombe bien : avec la mise en place de KPI de plus en plus en plus fins, pour tous les points de contact online avec les clients ou prospects notamment, il devient beaucoup plus simple de mesurer le « ROI » des contenus de la marque et d’associer une mesure de la performance à la mise en place de boutons « call to action ». De même, le développement de l’art de la recommandation et du social selling via les réseaux sociaux dans le cadre des démarches d’employee advocacy, offre des perspectives importantes qu’ont d’ores et déjà su exploiter de nombreuses entreprises anglo-saxonnes. IBM, parmi les plus actives, n’a pas attendu les dernières années pour former ses milliers d’ambassadeurs, les IBMers, aux subtilités du social selling, et affiche en la matière des objectifs ambitieux.

Et que ce soit dans l’évènementiel aussi bien que les relations influenceurs, pour prendre ces autres exemples, des objectifs clairs associés à des indicateurs de mesure de la performance précis peuvent aisément être mis en place, pour juger de l’intérêt et la rentabilité des opérations : il suffit là aussi de se mettre d’accord en amont sur les KPI intéressants avec tous les services susceptibles d’y contribuer. La grande époque des directions de la communication corporate retranchées dans leur tour d’ivoire avec des objectifs entièrement à leur main est donc bien révolue… si tant est qu’elle ait jamais existé ! 

SUGGESTION N°5 : Passer d’une posture de « control-freak » à davantage de lâcher-prise, pour accompagner les différents ambassadeurs et porte parole des messages de l’organisation…

Je n’ai cessé de le dire depuis des années : les missions des dircom et des communicant.e.s ne cessent d’évoluer et de s’enrichir et cette transformation continue – il vaudrait d’ailleurs mieux parler de métamorphose – est loin d’être achevée, si tant est qu’elle s’achève un jour…

Tous les communicant.e.s ou presque ont bien conscience de la chance qu’ils.elles ont de vivre de telles évolutions, même si celles-ci ne sont pas forcément confortables ni agréables à vivre, mais la transformation de la chenille en beau papillon en vaut assurément la chandelle. Dans l’époque « chenille », les communicants et communicantes, recroquevillés sur des éléments de langage étriqués et abscons, s’ingéniaient comme ils.elles le pouvaient à maîtriser le nombre d’émetteurs et les canaux de diffusion. Cette grande époque « Fort Alamo » aujourd’hui révolue, il a fallu ouvrir en grand les portes de la forteresse. Et dans l’époque « papillon », tout en veillant toujours à la cohérence des messages sortants, il s’agit désormais d’accompagner par monts et par vaux les ambassadeurs et autres porte parole de l’entreprise, en les équipant convenablement au préalable quand c’est possible et en ne cessant de leur offrir aide et assistance sur le parcours…

C’est donc bien à une révolution copernicienne de la communication à laquelle on assiste, mais beaucoup de mes confrères et consœurs se sont déjà engagés sur ce chemin, troquant cette posture obsolète de « control-freak » pour la co-production de contenus et de messages et l’accompagnement d’un nombre sans cesse plus important d’émetteurs, auxquels il s’agit de s’associer dès lors que la marque est amenée elle-même à s’exprimer.

 

 

Notes et légendes :

(1) « Je ne suis pas dircom à tout faire », par Cristina Alonso – Influencia, le 19 mars 2019

(2) Etude sur « la place de la communication et des dircom dans les entreprises » réalisée par l’éditeur Cision auprès de 343 directeurs de la communication français, du 14 février 2019 au 8 mars 2019.

A lire aussi : [Etude Cision] : Vis ma vie de dircom… et ce n’est pas si facile ! par Olivier Cimelière – Le Blog du communicant, le 19 mars 2019

 

Crédits photos et illustrations : Pagot, Cision, The BrandNewsBlog 2019, X, DR.

15 blogs et ressources marketing / com’ pour bien commencer 2015…

2015

Quelle meilleure façon de vous souhaiter mes voeux et de commencer la nouvelle année sur ce blog ? Voici donc, en guise de starter 2015, une shortlist de ressources marketing / communication aussi utiles qu’inspirantes (en tout cas je l’espère), pour démarrer ce millésime par de saines lectures :-)

Pour les aficionados du BrandNewsBlog qui auraient encore en mémoire la liste de blogs que je recommandais l’an dernier*, vous retrouverez inévitablement ci-dessous quelques sites que j’ai déjà mentionnés. Ce sont mes « incontournables », en quelque sorte… Mais j’ai trouvé nécessaire et pertinent de renouveler ces premières suggestions, en ajoutant d’autres blogs qui méritent le détour ainsi que des adresses intéressantes pour les marketeurs et les brand managers notamment.

Comme je l’avais déjà indiqué l’an dernier, je précise qu’il s’agit là de choix subjectifs et que la liste reste « short », donc éminemment restrictive au regard du nombre de ressources en ligne dédiées à ces thématiques. Certaines vous seront déjà connues évidemment, d’autres moins… N’hésitez pas à me faire part de votre avis et à me signaler les URL indispensables à découvrir et que je n’aurais pas mentionnées (c’est tout l’intérêt de ce type de billet bien sûr ;-)

Et en attendant, je souhaite aux blogueurs et à mes lecteurs rien de moins qu’une année exceptionnelle, pleine de grands projets marketing et communication et de belles réussites. MAY THE BRAND BE WITH YOU!

11 blogs à découvrir ou redécouvrir…

 

>> Le Reputatio Lab (www.reputatiolab.com)

Pour ceux qui suivent le BrandNewsBlog, vous ne serez pas surpris de retrouver le blog de Nicolas Vanderbiest dans cette shortlist 2015. A plusieurs reprises durant l’année écoulée, j’ai eu l’occasion de citer cet excellent site ou de m’appuyer sur le travail de Nicolas, pour les besoins de certains de mes articles. Il faut dire aussi que j’avais omis de citer ce blog dans mon inventaire 2014*, car je ne le connaissais pas encore à l’époque (sa création remonte à juillet 2013). Erreur corrigée donc, avec mes plus chaudes recommandations de surcroît… Expert ès réputation, assistant et doctorant à l’Université Catholique de Louvain, Nicolas régale en effet depuis un an et demi les lecteurs du Reputatio Lab de ses analyses détaillées et sans concession touchant les crises 2.0 que traversent de plus en plus de marques, d’organisations ou de personnalités publiques. Méthodique et méticuleux, il décrypte avec talent (et souvent beaucoup d’humour) les mésaventures réputationnelles des uns et des autres, au fil d’une veille aiguisée et quasi exhaustive (lire en particulier ses « mémoires des crises 2.0 », qui recensent presque tous les cas survenus depuis 2004, soit une véritable mine d’informations !). Un blog incontournable donc…

NVB

>> Le blog du communicant (www.leblogducommunicant2-0.com)

Faut-il encore présenter le blog du communicant ? Constamment en pôle position du sélect classement actualisé tous les mois par Teads labs (dans la catégorie « Sciences de l’information »), ce site à la fois riche, régulièrement alimenté en articles de fond bien écrits et parfaitement documentés demeure une référence incontournable pour tous les communicants. Animé avec brio par Olivier Cimelière, un journaliste de formation qui a ensuite exercé durant plus de 20 ans d’importantes responsabilités au sein des équipes communication de Nestlé Waters, Ericsson, Google, Boehringer Ingelheim ou Ipsos, vous y trouverez aussi bien des analyses pointues sur les sujets d’actualité que des infographies ou chiffres clés sélectionnés avec soin. Une ressource précieuse donc, proposée par un expert qui se définit avant tout comme un passionné plutôt que comme un « gourou » de la com’ pétri de certitudes. Talent, humilité et constance sont donc les signatures du Blog du communicant et de son auteur : raison de plus de le découvrir rapidement si vous ne le connaissiez pas déjà, ou de vous abonner à sa newsletter pour être sûrs de ne manquer aucun de ses billets.

>> Le blog de Marc Thébault (www.thebaultmarc.expertpublic.fr)

Comme pour les experts que je citais ci-dessus, il m’est d’autant plus agréable de parler de Marc Thébault et de son blog, qu’il s’agit d’un communicant hors pair. C’est à dire un professionnel à la fois cultivé, sympa, humble et accessible, ce qui ne gâte rien ! Expert en communication publique (avec une majuscule à « Expert »), Marc est aujourd’hui Directeur de la communication de la communauté d’agglomération Caen la mer, après avoir été dircom’ des mairies d’Issy-les-Moulineaux et de Saint-Etienne, puis de Saint-Etienne Métropole. Auteur de plusieurs ouvrages de référence en matière de com’ publique et de marketing territorial, j’apprécie particulièrement son blog qui est à la fois généreux (car très riche et didactique) et réellement dédié à ses lecteurs. Comme je le signalais déjà l’an dernier, peu de blogueurs proposent ainsi un « guide de lecture » pour faciliter l’accès à leur contenu ou une bibliographie (« biblidéale ») aussi détaillée… Un vrai trésor pour étudiants en communication, futurs responsables de com’ publique ou communicants plus confirmés. Sachant qu’on retrouve également Marc sur Twitter (@marcthebault) où il est est très actif sur ses thématiques de prédilection : #markterr, #colter, #compol…

MTB

>> Diplomatie digitale (www.diplomatie-digitale.com)

Blog d’entreprise, animé par les consultants de l’équipe « Conseil en stratégies digitales » de l’ADIT, leader européen de l’intelligence stratégique, Diplomatie digitale s’est rapidement imposé dans la blogosphère comme une ressource digne de confiance, proposant des contenus de qualité touchant notamment les questions de réputation, d’influence numérique, de crise 2.0 et autres considérations liées au fonctionnement de l’écosystème digital. Comme beaucoup d’autres blogs pilotés par des consultants ou des agences, particulièrement dans ces domaines, Diplomatie digitale aurait pu tomber dans l’ornière de l’autopromotion et « l’évangélisation » aux méthodologies et solutions « maison ». De fait, il n’en est rien. Bien écrits et témoignant d’un niveau d’expertise et de réflexion supérieurs à la moyenne, les articles posent (et répondent) avec exigence à de vraies problématiques rencontrées par les professionnels. Sans oublier de traiter avec intelligence et conviction des sujets d’ouverture comme l’évolution des pratiques journalistiques et des médias, ou les résultats d’études publiées par d’autres entreprises ou institut. Bref : un site à la fois pointu, éclectique… et passionnant, à découvrir d’urgence si ce n’est déjà fait.

>> Superception (www.superception.fr)

Directeur de la communication du Groupe DCNS, après avoir exercé chez Alcatel et Microsoft, Christophe Lachnitt est un blogueur prolixe, inspiré… et infatigable. Passionné par les nouvelles technologies, le management, l’avenir de la presse, les neurosciences, l’alpinisme et les Etats-Unis (entre autres !), il délivre depuis des années, avec une régularité de métronome, au moins un article par jour sur l’une ou l’autre de ces thématiques… Ses articles, écrits dans un style fluide et efficace (et dont une bonne partie est aussi disponible en anglais sur son site), offrent toujours un angle original et matière à réflexion sur l’actualité et les sujets traités. Inspirants, Ils ont souvent été souvent repris par d’autres auteurs. Quant au concept de son blog, centré sur les enjeux de perception, et à sa conception du métier de communicant (dont j’avoue me sentir très proche), Christophe les explique très bien dans la rubrique « Convictions » de son site, qui vaut aussi le détour. De ces en,jeux de perception, d’ailleurs, Christophe ne s’éloigne jamais vraiment dans ses articles : une autre bonne raison d’aller voir ce qui se passe quotidiennement sur Superception.fr…

>> Le Sens du client (www.sensduclient.blogspot.fr)

Directeur associé de l’Académie du service, groupe de formation et de conseil aux entreprises en matière de service et de relation client, Thierry Spencer est lui aussi un blogueur confirmé. Il impulse et anime le Sens du client, « blog des professionnels de la relation client et du marketing client » depuis plus de 9 ans. Soit une belle longévité dans la blogosphère… Son site, encore trop méconnu à mon sens au vu de ses grands mérites, est une « petite perle » pour les marketeurs, communicants et tous ceux qui s’intéressent à la relation clients (ce qui aux dernières nouvelles devrait faire un lectorat potentiel très important ;-). Les sujets de prédilection de ce blog : attentes des consommateurs, recommandation et prescription, bonnes et mauvaises pratiques de la relation et l’expérience client, coups de cœur, coups de gueule et mises en perspective… Bref, des thématiques concrètes et opérationnelles abordées avec beaucoup de bon sens et de pragmatisme, d’autant que ce blog riche et intéressant s’appuie de surcroît sur les témoignages éclairants de nombreux professionnels. Le Sens du client a manifestement le souci du lecteur : c’est toujours bon signe!

TS

>> Le blog de Franck La Pinta (www.francklapinta.com)

Responsable de la Stratégie Digitale et de la Communication Externe RH chez Société Générale, Franck La Pinta traite sur son blog de marque employeur, recrutement et présence numérique des entreprises, mais également de communication au sens large. Le « marketing RH » dont il nous livre les secrets et auquel il a consacré un bon ouvrage fin 2013**, n’a rien à envier, en termes de complexité des enjeux et des objectifs, aux disciplines plus traditionnelles de la mercatique, dont je viens de parler ci-dessus. Dans le champ des ressources humaines, il s’agit en effet de saisir les opportunités offertes par le digital et les médias sociaux pour renforcer l’attractivité des employeurs, donner du sens à leur « marque », favoriser le bien-être et la motivation des collaborateurs en faisant évoluer, au bénéfice de tous, le « contrat social » qui lie les uns aux autres. Pour ce qui est du ton du blog, cerise sur le gâteau, les articles sont souvent « décalés » et incisifs. Et dans ses convictions ou courroux, l’auteur vise juste ! Bref, un régal de lecture et une ressource à découvrir urgemment si ce n’est déjà fait !

>> Siècle digital (www.siecledigital.fr)

Co-fondé il y a 2 ans à peine par Valentin Blanchot et Arnaud Verchère, deux étudiants en communication et création numérique qui ont de la suite dans les idées, le blog collaboratif Siècle digital est déjà une référence auprès d’un grand nombre de professionnels du marketing, de la communication et du digital. Comme en témoigne son classement parmi les tous premiers blogs de la catégorie « marketing » du palmarès Teads labs, sa progression en termes d’audience et d’interaction est d’ailleurs assez spectaculaire. Et repose sur une recette et une approche sensiblement différentes des blogs mentionnés ci-dessus : à savoir, le recours à une large équipe de consultants (professionnels expérimentés et étudiants) et une volonté de se positionner comme un média de référence du secteur, en monétisant l’audience du blog et en attirant de nouveau rédacteurs bénévoles intéressés par cette audience. A ce titre, nul doute pour moi que le Siècle devrait encore progresser et s’affirmer rapidement comme un hub d’information crédible parmi les sites professionnels qui complètent ma liste. Creuset de culture geek et digitale, le blog traite de sujets extrêmement variés (publicité, innovation, nouvelles technologies, tendances consos…), et regorge d’actus et d’informations utiles pour les marketeurs et communicants. Une ressource incontournable donc, d’autant que côté rédaction la qualité est également au rendez-vous…

>> My Digital Luxury Galaxy (www.mydigitalluxurygalaxy.com)

Né quasiment en même temps que le Reputatio Lab, Siècle digital et le BrandNewsBlog (durant l’été 2013 en l’occurrence), My Digital Luxury Galaxy est le rejeton numérique de Raphaël Malka et Stéphanie Mézin, tous deux diplômés d’un Master en Marketing International du Luxe à l’ISTEC (Ecole Supérieure de Commerce et de Marketing). Piloté à 4 mains (et même davantage, depuis que les co-fondateurs ont ouvert leur blog aux contributions d’autres étudiants), cet astronef bien fichu traite quasi-exclusivement de la stratégie digitale et de la présence numérique et « sociale » des marques de luxe. Il faut dire que la plupart de ces marques sont particulièrement actives voire ont été des précurseurs dans ces domaines. Ainsi, sur mydigitalluxurygalaxy.com, les expériences digitales les plus récentes proposées par les grandes marques françaises ou étrangères sont décortiquées par le menu. Avec de belles trouvailles et une parfaite maîtrise des codes et de la culture digitale, cela va sans dire. N’hésitez pas à y aller voir : ce blog tient ses promesses et vous fera voyager « avec style ».

MDLG

>> Branding the city (www.brandingthecity.com)

Quoique moins régulièrement alimenté que les autres blogs de cette sélection, le site de Boris Meynadier n’en est pas moins intéressant, en particulier pour les brand managers et les communicants territoriaux. Docteur en sciences de gestion et expert en marketing territorial, l’auteur dédie en effet ce blog (au titre explicite) aux marques de territoire et aux problématiques de nation branding et de city branding notamment. Reprenant des articles publiés dans différents magazines, panachés avec des billets d’analyse et des rappels théoriques, ce site donne un alléchant aperçu des questions que soulèvent ces branding bien spécifiques. « Formation des imaginaires » des territoires, storytelling de la ville, gestion du développement urbain… les angles sont variés et le contenu, de qualité, ne demanderait qu’à être étoffé… J’en profite justement pour passer le message à son auteur, convaincu que sur la base d’une aussi belle thématique, il y aurait encore tant à dire… et un superbe blog à renforcer et faire encore mieux connaître.

>> Straight Talk with Nigel Hollis (www.millwardbrown.com/global-navigation/blogs/straight-talk)

Seul site anglophone de ma liste, le blog de Nigel Hollis, vice-président exécutif de Millward Brown***, mérite a minima une visite découverte si vous ne le connaissez pas encore. Et promis, une fois testé, vous devriez vous aussi l’adopter et l’ajouter à vos favoris car il est plutôt bien fait et addictif. Très régulièrement alimenté par son auteur, qui n’hésite jamais à y exprimer son opinion et ne tombe pas dans le piège du site « corporate » politiquement correct, il traite principalement de marques et de branding évidemment (domaines de prédilection de Millward Brown), mais avec des angles et approches suffisamment variées pour ne jamais se répéter. Ainsi, l’analyse de situations concrètes, directement tirées de l’actualité des plus grandes marques mondiales le dispute au décryptage des dernières études et analyse de l’agence ou d’autres acteurs du marché. Les considérations sur les médias ou la publicité complètent un spectre éditorial éclectique, mais avec le même leitmotiv à chaque fois : pousser le lecteur à la réflexion. Bien vu et utile !

4 autres ressources toujours utiles…

 

>> INfluencia (www.influencia.net)

A côté des incontournables blockbusters déjà largement connus de tous : e-marketing.frstratégies.frcbnews.frculturepub.fr et autre lsa-conso.fr (parmi ceux-ci, je dois avouer que je retourne le plus souvent vers le premier et le dernier, pour la qualité et la variété de leurs contenus gratuits), je ne peux m’empêcher de recommander encore plus chaudement le site de la « revue de la communication et des tendances » : INfluencia.netSur cette version en ligne du magazine papier du même nom, on trouve des ressources et contenus aussi précieux qu’insoupçonnés, à découvrir d’urgence, comme ces passionnants décryptages de « lieux de marque » proposés par Daniel Bô, P-DG de l’institut QualiQuanti, en partenariat avec Ideeslocales.fr (=> rubriques « Local » du site INfluencia). Ou encore, dans la rubrique « Brand culture », ces analyses pointues de culture de marques réalisées par le sémiologie Odilon Cabat et le même Daniel Bô. Ajoutées aux autres « fulgurances » analytiques accessibles gratuitement sur ce site, comme les visions du futur proposées par l’agence FutureBrand (rubrique « Dans le futur »), cela fait une palanquée de bonnes raisons de se balader régulièrement dans ces pages. Alors faites comme moi : vous vous régalerez.

>> Prodimarques (www.prodimarques.com)

Formidable ressource en ligne pour tous les passionnés de branding et de marques, le site de l’association Prodimarques**** offre aux étudiants et professionnels de très nombreux contenus de grande qualité. Outre le menu consacré aux statuts et objectifs de l’association, l’onglet suivant « Les marques » propose des rappels bienvenus sur ce que sont les marques, leur histoire, leur rôle économique, leur valeur ainsi qu’une bibliographie (certes pas suffisamment à jour, mais déjà bien fournie)… Plus intéressant encore, à partir des 3 menus suivants : « Revue des marques » / « Sagas des marques » / « Dossiers thématiques », il est possible d’accéder aux contenus de l’excellente Revue de marques, une publication trimestrielle par ailleurs vendue en kiosque. Seuls les articles des deux derniers numéros sont proposés en accès payant, ce qui laisse aux étudiants largement de quoi trouver des sujets pour leurs rapports ou les informations qui leur manque. Encore un site incontournable et dont il serait illusoire de penser faire te tour en une soirée ou un week-end, tant il est riche !

PDM

>> Offre média (www.offremedia.com)

En dehors des actus médias fréquemment rafraîchies et disponibles via la rubrique « Newsletter 100 % média », je suis particulièrement fan, sur ce site très bien conçu, de la rubrique « Chiffres et études », également accessible depuis la home page et dont je n’ai pas trouvé d’équivalent ailleurs… L’intérêt de la rubrique en question, me direz-vous ? Consolider au jour le jour, en l’espace d’une fenêtre et de quelques liens, l’essentiel des études publiées par les différents instituts et organismes, que ce soit sur la thématique des médias ou bien sur les nouvelles technologies, les attentes des consommateurs… ou la démographie. Un fil à mes yeux précieux, car il n’y a pas beaucoup à jeter dans les informations transmises par Offre média. Et pour simplifier la vie du lecteur, chaque étude est accompagné d’un résumé efficace qui permet le cas échéant de ne pas « se palucher » l’intégralité des résultats ou des rapports par ailleurs accessibles en lien. On me dira sans doute que ce type de fil existe ailleurs… Pour ma part, je n’en avais pas encore trouvé d’aussi intéressant et pratique, quotidiennement mis à jour qui plus est… C’est à mon sens une raison suffisante pour bookmarquer rapidement ce site, excellent par ailleurs.

>> Chaire « Marques et valeurs » (www.chaire.marquesetvaleurs.org)

Site web de la Chaire « Marques et valeurs » de l’IAE de Paris, on retrouve sur ce site animé par les professeurs et maîtres de conférences eux-même toute l’actualité de la Chaire et l’avancement de leurs travaux, généralement aussi brillants que passionnants. Au-delà de l’équipe de choc constitué par ces universitaires de haute volée, dont le site donne la liste (=> rubrique « Equipe ») et que vous pouvez retrouver pour la plupart sur les réseaux sociaux (notamment Twitter), la lettre d’information, le fil RSS ou les vidéos fournissent également des infos intéressantes, de même que le blog ou les paroles d’experts. Auteur fin 2013 de l’excellent ouvrage « Management transversal de la marque », que j’ai commenté en son temps ici, ce collectif de chercheurs et d’enseignants déborde de projets ambitieux, soutenus par un certain nombre d’entreprises et d’institutions (dont on retrouve la liste dans l’onglet « Partenaires »). Bref, un site et des experts à suivre sans réserve et sans modération : comme le dit la formule, on peut y aller les yeux fermés ! :-)

Notes et légendes : 

* « 10 blogs marketing / communication » pour bien commencer 2014″, via le BrandNewsBlog – 5 janvier 2014 

** « Le marketing RH : digital, marque employeur et médias sociaux », par Franck La Pinta et Vincent Berthelot aux Editions Focus RH, octobre 2013.

*** Millward Brown est une société d’études internationale, reconnue pour son expertise dans les domaines du marketing, de la communication et des médias. Elle réalise et publie de nombreux travaux de référence sur les marques (dont un classement annuel internationalement reconnu dont j’ai déjà parlé sur ce blog : le « BrandZ Top 100 Global Brands »).

**** Prodimarques : cette association rassemble plus de soixante-dix groupes de fabricants de marques de produits de grande consommation, alimentaires et non alimentaires, parmi les plus importants en France et dans le monde. Elle édite le site Prodimarques.com et le magazine trimestriel « La Revue des marques ».

 

Crédits photos : 123RF, TheBrandNewsBlog

%d blogueurs aiment cette page :