20 dircom’ connectés à suivre sur Twitter… et ailleurs

Ces dernières semaines, j’ai à plusieurs reprises sur ce blog parlé de communication et des impacts de la fameuse « transformation numérique » sur nos métiers. Il y a 15 jours, j’évoquais en particulier le manque de maturité digitale exprimé par une partie des directrices et directeurs communication et les difficultés avancées par certains à bien appréhender la richesse et toutes les opportunités offertes par le  web 2.0 (voir ici mon article à ce sujet), tout en concluant tout de même sur une note positive.

De fait, comme je le rappelais dans ce billet, les disparités en termes de maturité digitale sont parfois importantes d’un service com’ à l’autre… et entre communicants. Si une fraction des dircom’ avoue être un peu à la traîne, je suis de plus en plus frappé par l’investissement de certain(e)s et par leur appropriation des différents outils.

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Ces professionnels aguerris, que je qualifierai sans hésitation « d’éclaireurs de la com’ 2.0 » ont depuis un moment compris l’intérêt des médias sociaux. Disposant d’une présence digitale de plus en plus importante et réfléchie, ils ont pour la plupart un usage avancé des différentes plateformes, que ce soit à titre personnel ou professionnel.

Champions et championnes du personal branding (= présence en ligne et promotion de leur marque personnelle), ils n’hésitent pas à partager leur expérience et des contenus de qualité sur les réseaux sociaux. S’ils mènent une veille structurée sur leur métier ou leurs thématiques de prédilection, c’est le plus souvent pour en partager les fruits via des plateformes de curation telles que Scoop.it ou Flipboard et avec leurs fans/relations/abonnés… Quand ils ne prennent pas directement la parole sous forme de tribunes dans les médias existants ou sur leurs propres blogs, en général passionnants car savamment nourris de leur expertise.

Vous l’aurez compris : aujourd’hui, je m’intéresse aux directrices et directeurs communication les plus présents sur la toile. Sans pour autant oublier les autres, car je ne prétends en aucun cas être exhaustif. Naturellement, les professionnels que je présente ici sont particulièrement actifs sur Twitter, mais comme je viens de le dire et comme vous allez le voir, on les retrouve souvent sur d’autres réseaux et les plateformes de curation que j’évoquais ci-dessus. Bonne découverte ou re-découverte de ces professionnels et n’hésitez pas à les suivre… puisqu’on vous dit qu’ils le valent bien ! :-)

NB : cette sélection n’est en aucun cas un classement (!) Pour éviter toute remarque à ce sujet, j’ai choisi de les présenter par ordre alphabétique, en respectant une parfaite parité : dix hommes et dix femmes dont voici la première dizaine :

JfSM2lxF copie> Xavier Amouroux (@XavierAmouroux)

Directeur de la communication corporate, de la marque et du mécénat du Groupe Crédit Agricole, cet ancien de BforBank twitte communication, marketing, digital et finance, en relayant en premier lieu les contenus et l’information ayant trait à la banque verte. On le retrouve également sur de nombreuses plateformes, avec un positionnement éditorial similaire : Linkedin, Viadéo, Scoopnest et Klear… entre autres.

                                                    > Pierre Auberger (@Pierre_Auberger)

9f4f9f31a0fb84c418dab85205a33d2a copieDirecteur de la com’ du Groupe Bouygues, ce diplômé de l’ESSEC passé par Danone, Sara Lee puis le Compass Group est présent depuis deux ans seulement sur Twitter… Mais quel dynamisme ! Avec plus de 10 000 tweets au compteur, ses centres d’intérêt sont variés : transformation digitale, économie, éducation et management, architecture et urbanisation, RSE… La préoccupation environnementale il faut dire, on n’en attendait pas moins de cet amoureux de la Bretagne, qui ne manque jamais une occasion d’en partager les trésors en mettant en ligne ses propres photos. Classé en pôle position du 1er classement sur l’empreinte numérique des directeurs de la communication (par le cabinet d’études  Occurrence – édition 2012), on le retrouve aussi sur Linkedin et Viadéo et dans de nombreuses interviews à découvrir en ligne.

> Coralie Bitan (@CoralieBitan)

w3AeF-c- copieDirectrice adjointe de la com’ Groupe chez Sopra-Steria, Coralie a commencé sa carrière chez Mediasystem (groupe Publicis) avant de rejoindre Logica (devenue depuis GCI) puis Steria. Présente et très active sur les grands réseaux (Twitter, Linkedin, Facebook et Viadeo…) cette « digital mum » diplômée du CELSA et fan de running (tiens, tiens ;-) se passionne aussi bien pour le web 2.0, l’innovation et l’IT que les RH et la marque employeur. Une communicante à suivre sans attendre, en résumé !

> Xavier Crouan (@xcrouan)

XavierCrouan_web copiePour ceux qui s’en souviennent, j’avais eu l’occasion d’interroger il y a quelques mois pour le BrandNewsBlog le très dynamique Directeur général de la communication de la Région Ile-de-France (revoir ici son interview croisée au sujet du branding des marques de territoire). Précédemment DG de l’information et de la communication de la Ville de Rennes, cet expert de la com’ publique est actif sur un grand nombre de plateformes : Twitter, Linkedin, Viadéo, Facebook, G+, Scoopnest… et également présent sur YouTube et DailyMotion. Régulièrement interviewé sur ses sujets de prédilection (Open Data,  Open innovation), il n’est jamais en reste d’une bonne information à partager sur la transition numérique, les Big data, le tourisme et la région IDF bien sûr !

> Sophie Déroulède (@SoDeroulede)

IiJOI8Ij copieAttention : digital girl à suivre ! Chacun sait à quel point, révolution numérique oblige, les marques médias ont été précoces dans la compréhension et l’exploitation des opportunités du web 2.0. La radio ne fait évidemment pas exception et la Tweet Line de Sophie Déroulède, Directrice Communication et Marque de RTL reflète en quelque sorte cette aisance des early adopters. Aussi à l’aise dans le partage des contenus et la promotion de sa station que dans la veille com’ marketing et le tweet arty, son compte (près de 6 000 abonnés tout de même) vaut assurément le détour pour tous ceux que l’actu des médias intéressent, à plus forte raison pour les auditeurs fidèles de la station de la rue Bayard. ( A suivre également sur Viadeo, Linkedin, Facebook, Instagram, Scoopnest… et j’en passe :)

> Stéphane Fort (@Stephane_Fort)

bourgetcool8 copieEncore un passionné… et qui le montre ! Sur le compte Twitter très nourri et abondamment illustré de Stéphane, Vice-Président de la communication corporate de Dassault Aviation, on peut découvrir les plus beaux fleurons de l’aéronautique, avec de magnifiques photos des appareils en mission notamment. Mais pas que. Stéphane n’hésite pas à pousser quelques petits coups de gueule et à dénoncer quelques idées simplificatrices très répandues. Un compte à la fois pro et perso donc, illustration de ce qui peut se faire de mieux dans le genre, quand les contenus sont partagés par un passionné (ex journaliste en l’occurrence) auprès d’une large communauté. A suivre sans modération, là et ailleurs : Linkedin, Facebook, Viadeo… & so on.

> Frédéric Fougerat (@fredfougerat)

103483706_o copieIl ne le sait pas, mais c’est en lisant le bon blog de Frédéric (Dircomleblog) que j’ai découvert le blogging. A l’époque, le Vice-Président de la communication d’Altran (désormais Vice-Président de la com’ du Groupe Elior) faisait clairement partie des éclaireurs de la com’ 2.0, parmi quelques autres leaders d’opinion précurseurs tels que Nicolas Bordas et Olivier Cimelière… Aujourd’hui, ce professionnel aguerri continue d’alimenter son blog, ainsi que de nombreuses tribunes (comme celles-ci pour les Echos.fr) orientées sur des sujets communication, RH et management surtout. Toujours concis et précis dans ses prises de paroles (il est lui aussi régulièrement interviewé), on le retrouve également sur Facebook, Linkedin, Viadeo…)

> Caroline Guillaumin (@caroguillaumin)

c_guillaumin_1 copieJoli parcours que celui de Caroline Guillaumin. Directrice de la communication interne et externe d’Alcatel, celle-ci est ensuite devenue Directrice de la communication et du développement durable de SFR, avant de revenir chez Alcatel-Lucent (comme dircom’) et d’être aujourd’hui Directrice de la communication du Groupe Société Générale. Une expérience confirmée dont on retrouve la trace dans ses publications sur Twitter et ses autres réseaux de prédilection : Linkedin, Facebook, Viadeo, ou bien encore dans les nombreuses interviews qu’elle accorde aux médias.

> Béatrice Judel (@bjudel)

Quand on twitte avec autant de persévérance et de qualité, et qu’on défend la cause des femmes en entreprise, on devrait à fJ5x1tUM copietout le moins avoir le droit de se voir qualifiée de super-« Twitta » (et non de « Twittos » ou de « Twitto« ). La Tweet-Line de Béatrice, Directrice Marketing et Communication de Pierre et Vacances Conseil Immobilier, est une excellente source d’information pour tout ce qui concerne l’immobilier et l’actualité du groupe Pierre et Vacances. Mais on y cause aussi tourisme, environnement, loisirs… et transformation digitale bien sûr. Comment oublier l’impact du digital sur ce métier de service qu’est l’investissement immobilier ? De fait, au-delà des polémiques nécessairement passagères, Béatrice offre également une belle image de l’activité de Center Park.

> Christophe Lachnitt (@XopheLachnitt)

Xophe copieLast but not least : dernier visage de ma première série de dircom’ à suivre sur Twitter, Christophe Lachnitt est un vrai hyperactif du web 2.0 ;) Une référence à suivre de toute urgence, en tout cas selon moi. Ne cherchez pas son titre dans son profil Twitter : il ne l’a pas mis. Ce n’est pas le genre de garçon à vous dire spontanément qu’il a été pendant 8 ans Vice-Président de la Communication du groupe DCNS (rien que cela) avant de partir tout récemment pour un nouveau défi. Blogueur compulsif (il publie sur son blog Superception au rythme d’1 article par jour), vous pouvez retrouver ses vues éclairantes sur son fil Twitter et les nombreux comptes sociaux sur lesquels il est présent : Facebook; Linkedin, G+, Instagram, Pinterest, etc).

Découvrez ici la suite et fin de cette shortlist…

 

 

Six bonnes raisons de croire en la communication… et de ne pas désespérer des communicants

Souvent brocardés pour leur vacuité, ou pour le pouvoir d’influence et de manipulation qu’on leur prête, les communicants souffrent d’une mauvaise image auprès du grand public. Et la communication reste souvent perçue comme un exercice « cosmétique », au mieux, quand on ne l’accuse pas de servir à cacher ou à travestir la réalité.

Pourtant, les auteurs auxquels je me réfère dans cet article* en sont convaincus : les pratiques les plus décriées vont nécessairement disparaître et de nouveaux comportements communiquants voient déjà le jour. La multiplication des contraintes, ajoutée à l’essor des nouveaux médias et modes de communication, favorisent l’émergence de profils professionnels moins formatés… Des responsables et dircoms « 2.0 » à la fois plus curieux, plus vigilants et réellement soucieux d’engager leur entreprise dans une relation revisitée avec leurs différents publics.

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Vous êtes sceptique ? Voici ci-dessous la preuve par 6 de cette évolution inéluctable… et en filigrane, un portrait-robot de cette nouvelle typologie de dircoms et de communicants:

1 – Les vieilles recettes de la communication descendante ne fonctionnent plus… 

Tout le monde (ou presque) est d’accord sur ce point : c’en est fini de la com’ de papa. Le « bon vieux temps » où il suffisait de passer un spot de 30 secondes à une heure de forte audience et de s’assurer de la parution de quelques articles favorables pour réussir une annonce ou un lancement de produit est révolu. Il y a encore quelques années, un bon directeur de la communication était d’ailleurs recruté pour sa connaissance des médias et de la presse, mais aussi (et surtout) pour son réseau et son entregent. Il lui fallait gagner la confiance de ses dirigeants en les conseillant sur leur image et sur celle de l’entreprise. Hommes et femmes d’influence, volontiers « gourous » à leurs heures, les dircoms veillaient principalement à la cohérence des messages et au respect de plateformes de marque plus ou moins gravées dans le marbre… Cet « âge d’or » de la publicité et de la communication de masse appartient au passé. Du fait de l’essor des réseaux sociaux surtout, et des nouvelles attentes des parties prenantes, les entreprises et services com’ sont sommés de changer leur « disque dur communiquant ».

2 – Les médias sociaux et le digital bouleversent les pratiques et ouvrent de nouvelles perpectives

Dans son dernier ouvrage Managers, parlez numérique, Olivier Cimelière résume ainsi les 6 bouleversements de paradigme survenus ces dernières années : fin du destinataire passif et émergence du conso-acteur ; « délinéarisation » de l’information et connectivité permanente ; exigence de transparence ; passage d’une information rare et contrôlée à l’infobésité ; attentes collaboratives accrues ; remise en question des relations verticales au profit d’échanges entre pairs… Le changement de décor est brutal et l’émergence des nouveaux médias y est en effet pour beaucoup. Les communicants sont priés de se défaire de leurs certitudes pour se connecter (en temps quasi-réel) avec leurs publics. D’autant que le risque réputationnel est partout désormais, puisque chacun, qu’il soit consommateur, salarié, syndicaliste, politicien, militant associatif ou simple spectateur peut aujourd’hui avoir un avis sur l’entreprise et ses orientations… et le faire connaître.

3 – Plus ouverts sur l’extérieur, les communicants sont aussi plus « complets »

Finie l’époque des tours d’ivoire et des plans de communication élaborés « en chambre ». Non seulement les entreprises sont placées dans un contexte d’interactions permanentes avec leurs parties prenantes, mais leur ouverture internationale croissante requiert de savoir adapter les messages et les conversations à des récepteurs très différents. « Tout enjeu d’image obéit aujourd’hui à une mise en perspective multiculturelle » confirme Florence Danton, responsable pédagogique de l’Ecole de la Communication de Sciences-Po. Plus ouverts sur le monde, les communicants sont aussi plus complets et polyvalents. Il leur est notamment demandé de maîtriser le fonctionnement des domaines clés de l’entreprise : juridique, management et surtout finances, dans le cadre d’une communication financière toujours plus importante. Sans oublier le digital bien sûr, qui irrigue toutes les activités de l’entreprise : experts en médias et en nouveaux canaux de diffusion, les communicants 2.0 sont par définition techno-compatibles.

4 – A la fois pilotes et vigies : le rôle des dircoms se complexifie (et gagne en pertinence)

Dans leur missions spécifiques, les directeurs de la communication sont au premier rang de ces mutations. A la fois pilotes et vigies, stratèges et démineurs, ils ont la charge de coordonner les actions et les équipes com’ de l’entreprise dans des domaines de plus en plus variés (production et diffusion de contenus, promotion de l’image, animation de communautés, réenchantement des marques…) et celle de gérer les risques et de garantir l’e-réputation de l’entreprise. A l’écoute des signaux faibles, ils/elles peuvent se transformer en urgentistes quand une crise survient. Plus « visibles et vulnérables » que par le passé, comme le démontre Caroline Castets dans son excellent article de décembre 2012, ils/elles doivent non seulement apprendre à composer avec les incertitudes de leur environnement et abandonner toute velléité de contrôle, mais aussi s’efforcer de créer du sens et du lien, notamment grâce à des contenus de marque appropriés… Bref, la cabine de pilotage du dircom’ s’est singulièrement complexifiée…

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5 – La communication de demain sera plus utile, honnête et empathique… ou ne sera pas

Ce sont les résultats 2013 du Trust Barometer de l’agence Edelman qui nous l’enseignent… Dans un contexte de défiance accrue envers les acteurs institutionnels (entreprises, gouvernements, médias et ONG), l’opinion publique est prête à renouer avec les organisations qui sauront répondre concrètement à leurs attentes. Parmi les plus fortement exprimées : le fait de proposer des produits et services de qualité, de tenir compte des besoins et remarques, de respecter davantage les collaborateurs et de « faire passer les clients avant les profits ». L’adoption par les entreprises de comportements plus éthiques et responsables et le recours à une communication plus « fréquente, explicative et honnête » sont également cités par une majorité de répondants… Pour répondre à ces différents défis, et communiquer de manière plus efficace et pédagogique, les experts com’ et leurs dirigeants doivent remplir 3 conditions préalables d’après Olivier Cimelière : 1/ se (re)mettre dans une position d’écoute active (ce qui va bien au-delà des enquête de satisfaction) ; 2/ via les réseaux sociaux notamment et toutes les opportunités du digital, être capables d’engager durablement un véritable dialogue (et non une conversation asymétrique) avec leurs différents publics ; 3/ proposer des contenus plus utiles et qualitatifs et « passer d’un storytelling de conviction à un storytelling de coopération ».

6 – Communiquer au sens de « mettre en commun », c’est possible

Pour se débarrasser des vieilles habitudes et saisir toutes les opportunités de la révolution digitale, pour instaurer une communication plus empathique et équilibrée avec les parties prenantes et revenir, en définitive, à l’origine étymologique du mot communiquer (= mettre en commun), les principaux obstacles ne sont pas forcément matériels. Ils sont d’abord dans certaines têtes. Dans beaucoup d’entreprises, la fameuse conversion numérique a été amorcée, avec le recrutement de compétences dédiées qui ont notamment rejoint les services communication : community managers, reputation managers… Les équipes en place ont aussi été formées, dans bien des cas, à la nouvelle donne digitale. Mais quand « blocage » il y a, c’est souvent la montée en puissance de ces nouvelles compétences au sein des organisations qui pose problème… Comme le soulignait par exemple Christophe Ginisty dans un article tout récent que je recommande (Pourquoi le métier des RP risque de disparaître), les principaux freins à une évolution des RP sont bien des conservatismes. A savoir, en premier lieu : « l’immense conservatisme du couple annonceur-agence composé de deux éléments qui plaident pour que rien ne bouge trop vite » et par ailleurs (outre la médiocre maîtrise des big data), le « peu de crédit accordé au Community Manager » au sein des entreprises, en dépit de la dimension stratégique de ses missions…

On le voit, pour que la communication évolue dans le bon sens, il manque assez peu de choses en définitive. Et c’est sans doute de l’impulsion et la volonté d’avancer des acteurs eux-mêmes que viendra le salut.

 

* Pour aller plus loin :

> Caroline Castets : Les nouveaux dircoms – Le pouvoir d’influence demeure, la dimensions stratégique s’impose (article du nouvel Economiste.fr du 5 décembre 2012)

> Emmanuel Bloch : Communication de crise et médias sociaux (Editions Dunod – Janvier 2012)

> Olivier Cimelière : Managers, Parlez numérique… et boostez votre communication ! (Editions Kawa, octobre 2013)

> Christophe Ginisty : Pourquoi le métier des RP risque de disparaître, 2 février 2014 (sur http://www.ginisty.com)

(Crédit photos : ondixièmes / X, DR)

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