La rentrée dans le viseur… d’Anthony Babkine, co-fondateur des Diversidays

En cette rentrée si particulière, il me tenait aussi à coeur de donner la parole à celles et ceux qui s’engagent, et quel meilleur exemple en ce domaine que celui donné par Anthony Babkine, co-fondateur avec Mounira Hamdi de l’association Diversidays ?

Alors qu’il travaillait encore en agence de communication, celui que la plupart des communicant.e.s et des expert.e.s du digital connaissent bien a décidé de mettre tout son talent – et il est grand – au service de la promotion de l’égalité des chances et de la diversité des talents dans les métiers et filières du numérique.

Après deux premières années de lancement et de consolidation de leur initiative, mais aussi de test de leurs méthodes d’accompagnement auprès des demandeurs d’emploi et de créateurs d’entreprise, Mounira et Anthony ont été rejoints par des dizaines de bénévoles et de « diversimakers », ainsi que des entreprises et organisations partenaires désireuses et de relayer et d’appuyer leur démarche.

Identification des talents du numérique, programmes de mentoring, organisation de grands évènements de promotion des Diversimakers, réalisation d’études, lancement du nouveau programme « DéClics Numériques »… Anthony nous décrit les formidables avancées accomplies par Diversidays… et le chemin qui reste encore à accomplir, tant il est vrai que les talents issus notamment des quartiers prioritaires ou des zones rurales sont encore largement sous-représentés dans les métiers du digital et au sein de nombreuses autres filières professionnelles. 

Et alors qu’il s’apprête, avec ses amis du Conseil National du Numérique, à remettre justement au gouvernement ce mardi 8 septembre un ensemble de propositions pour surmonter durablement les freins à l’insertion des citoyens vivant dans les territoires ruraux et les quartiers prioritaires de la ville (QPV), Anthony a bien voulu également nous en toucher un mot.

Félicitations encore à lui, à Mounira, à tous les bénévoles et partenaires de Diversidays pour leur énergie si contagieuse et la formidable action menée depuis 3 ans pour améliorer notre société et contribuer, de façon si positive, à consolider ce fameux « vivre ensemble », qu’on nous dit parfois menacé.

Le BrandNewsBlog : Bonjour Anthony. En moins de 3 ans, avec la co-fondatrice de Diversidays, Mounira Hamdi, mais également un réseau de bénévoles, de partenaires et de « Diversimakers » hyper motivés, vous avez réussi à imposer votre association comme un tremplin incontournable pour les talents issus de la diversité vers les métiers et carrières du numérique. J’imagine que ce parcours n’a pas été un long fleuve tranquille. Quelles ont été les étapes clés dans le développement des Diversidays et de quels succès êtes-vous le plus fier aujourd’hui ?

Anthony Babkine : Tout d’abord, merci Hervé pour tes encouragements et pour m’avoir donné la parole sur ton blog.

Oui, l’association a fait de grands pas ces dernières années, même si Mounira et moi considérons que nous ne sommes encore qu’au début de l’aventure. Pourquoi ? Car l’égalité des chances est toujours en recul en France, et que les derniers travaux montrent qu’il reste encore de grandes fragilités à corriger. Selon une récente étude du Céreq, les étudiants ayant obtenu leur bac dans un lycée de quartier prioritaire accèdent moins fréquemment aux filières les plus sélectives. Passée cette barrière, ils rencontrent plus de difficultés dans leur insertion professionnelle.

En France, l’OCDE démontre qu’il faut 6 générations (180 ans) pour changer de classe sociale. Si ces constats peuvent glacer le sang, ils ne font que renforcer notre raison d’être et d’agir. Ce combat trouve toute sa place dans la société actuelle où la compétence numérique peut donner un coup d’accélérateur à des parcours et à des trajectoires professionnelles.

Notre première année consistait à lancer l’initiative Diversidays, et à tester des méthodes d’accompagnement. Fondées sur des programmes et ses opérations « tremplins » dans différentes régions de France, elles s’adressaient aux entrepreneurs de la diversité. Je tiens à préciser que quand on parle de diversité, il peut s’agir de diversité sociale, culturelle, ethnique, mais également de personnes en situation de handicap, de femmes et d’hommes victimes de discriminations (ex: LGBTQ+), seniors, et bien d’autres profils que l’on ne peut pas figer dans une catégorie.

La deuxième année était celle de la consolidation. Consolider nos appuis dans les territoires où nous avions mis en place des actions, mais également renforcer nos dispositifs d’accompagnement.

Cette année, nous visons le passage à l’échelle de notre dernier programme en date : « DéClics Numériques ». J’en reparlerai dans quelques instants ;)

Notre plus grande fierté est l’impact grandissant de l’association, grâce à l’implication de personnes très diverses (l’équipe, les bénévoles, les partenaires, les coachs, les freelances, les associations…). Je profite de cette interview pour les remercier pour le travail qu’ils ont abattu jusqu’ici, et pour leur confiance. Sans eux, Diversidays et son impact n’existeraient pas ! Pour moi, c’est finalement cela, la force du monde associatif : fédérer des personnes très différentes ayant un objectif commun, celui de changer positivement les choses.

Le BrandNewsBlog : Identification de talents du numérique issus de la diversité, programmes de mentoring et d’accompagnement, organisation de grands évènements en régions et en Ile-de-France pour promouvoir ces talents, mise à disposition d’outils pour les futurs entrepreneurs de la tech, réalisation d’études et de rapports… Entre 2017 et 2019, vous n’avez pas chômé pour sensibiliser les décideurs et le grand public aux enjeux de l’inclusion numérique. Est-ce que votre constat de départ, celui de la sous-représentation des talents issus de la diversité dans les métiers du digital, est encore d’actualité en 2020 ? Y-a-t’il aujourd’hui une prise de conscience à ce sujet, notamment de la part des entreprises et des pouvoirs publics ?

Anthony Babkine : Oui, notre combat est malheureusement plus que jamais d’actualité. Malgré les efforts fournis par les acteurs du marché, la Tech reste un milieu très endogame et peu ouvert. Le travail de la chercheuse Marion Flécher, publié dans le numéro 159 de Travail et emploi, la revue de la Dares, vient documenter ce constat.

On y apprend que 80 % de l’échantillon étudié par la chercheuse ont un niveau bac+5 ou plus. 21 % sont issus d’écoles d’ingénieurs et 35 % d’écoles de commerce. En général, seulement 7 % des créateurs d’entreprises présentent un tel niveau scolaire.

Aujourd’hui, de nombreux potentiels des territoires ruraux et des quartiers populaires ne se reconnaissent pas dans les métiers de la Tech. Cela est peu étonnant quand on voit le nombre de barrières qu’ils rencontrent à l’entrée.

Alors oui, il y a une prise de conscience des pouvoirs publics (Le programme French Tech Tremplin en est l’illustration), mais nous devons aller plus loin !

Quelques exemples : créer un bac lié aux métiers de développeur/se, exiger des entreprises qu’elles aillent plus loin dans la mesure de la diversité, ou encore créer un fond d’amorçage public pour les startups des talents de la diversité.

Mardi 8 septembre, nous allons remettre un rapport au gouvernement, qui contient des recommandations allant dans ce sens.

Il faut garder en tête que pour les entreprises, ce problème est une opportunité manquée. Les talents sont là, mais elles n’arrivent pas à les voir, à les repérer, à les former, puis à les recruter. Durant l’année 2018, la branche des services informatiques et logiciels a créé plus de 34 000 emplois nets. Pourtant, près de 80 000 emplois issus des métiers dans les technologies numériques sont non pourvus, faute de profils adaptés.

De plus, les analyses prospectives soulignent que 1,75 millions de nouveaux emplois sont attendus d’ici 2030 dans le domaines des technologies de l’information et de la communication. Il faut donc ouvrir la porte de ces métiers à tous les talents de notre pays, sans distinction de genre, d’âge, d’origine sociale. Car si la promesse de l’emploi est forte, il semblerait qu’elle s’adresse surtout à une population spécifique.

En effet, depuis quelques années, on constate que le profil type du salarié du numérique reflète peu la société française : il s’agit souvent d’un homme (70%), qui travaille en Ile-de-France (46%), qui a moins de 40 ans (52%) et qui est en CDI (93%).

Tant que nos organisations, nos institutions ne ressembleront pas à nos territoires, le problème ne sera pas réglé ! Alors, avec Diversidays, nous sommes convaincus qu’il faut retourner la table et agir. Agir pour permettre à tous les auteurs de solutions d’entrer dans la danse, à tous les potentiels des zones rurales et quartiers populaires de prendre leur place dans ces nouveaux métiers.

Le BrandNewsBlog : Pour les entreprises comme pour les associations, l’année 2020 n’a pas commencé sous les meilleures auspices et la crise sanitaire a retardé voire gelé de nombreux projets. Qu’en a t’il été pour votre association Anthony ? L’organisation de Diversidays en région ainsi que vos autres rencontres ont été fortement limitées par le confinement puis par les contraintes de distanciation sociale. Comment et sous quelle forme avez-vous poursuivi vos activités ?

Anthony Babkine : Comme beaucoup d’organisations, nous avons dû rapidement nous adapter pour rester accessibles et utiles.

Durant le confinement, nous avons déployé une opération 100% en ligne, intitulée #SolidairePasSolitaire, pour permettre à tous ceux qui le souhaitaient de partager gracieusement leur compétence. L’objectif de ces lives était de rompre l’isolement : au total, nous avons cumulé une centaine de lives sur nos plateformes, pour des milliers de spectateurs !

Durant cette période, nous avons utilisé le numérique comme vecteur du partage de compétences et outil majeur de l’égalité des chances et du maintien du lien social.

La période que représente la crise de la Covid-19 a été difficile pour plusieurs entrepreneurs passés par nos programmes. Malgré tout, un grand nombre d’entre eux ont su faire preuve de résilience, et sont restés actifs sur le terrain pendant la crise.

A titre d’exemple, j’aimerais en citer deux : Abdelaali el Badaoui, avec sa solution « En mode confiné » (article Le Monde) ; Daniella Tachana avec sa solution de cours à distance. Avec d’autres entrepreneurs, ils prouvent que les talents de la diversité font partie de la richesse des réponses face à la crise, et s’engagent bien au-delà !

Le BrandNewsBlog : Avec plusieurs des partenaires historiques de l’association, dont Pôle Emploi et la région Occitanie, vous avez lancé récemment un nouveau programme « DéClics Numériques », qui permet à des demandeurs d’emploi de tenter leur chance dans les métiers du numériques, grâce à un accompagnement express en ligne combinant coaching, mise à disposition d’outils innovants et mobilisation d’un réseau de mentors en région… Pouvez-vous nous parler de ce parcours et de cette expérience nouvelle ? Ont-ils vocation à être déployés ultérieurement dans d’autres régions et quelles sont les conditions pour en bénéficier ?

Anthony Babkine : En cette période particulière, nous avons souhaité accompagner des personnes qui peuvent être impactées négativement par la crise de la COVID-19 (perte d’emploi, recherche d’emploi difficile etc…) et/ou qui sont sous-représentées dans le domaine de la Tech et du numérique. L’enjeu est d’éviter l’avènement d’une société à deux vitesses.

Cette démarche s’inscrit dans notre visée : faire du numérique un accélérateur de diversité. C’est la raison pour laquelle nous avons lancé le programme DéClics Numériques. Notre ambition, à travers ce programme, est de faciliter les reconversions et l’orientation vers les métiers du numérique, afin de permettre le retour vers l’emploi et de contribuer à répondre à l’urgence économique actuelle.

En effet, ce n’est hélas plus un secret : beaucoup de personnes vont pâtir de la fin du chômage partiel. Souvent, il s’agit de personnes qui n’ont pas pu développer leurs compétences numériques.

DéClics Numériques est un programme court, 100% en ligne, qui se déploie comme suit :
1 > Rencontrer des rôles modèles de sa région/ et comprendre la diversité des métiers du numérique ;
2 > Établir un bilan de compétence ;
3 > Trouver un mentor qui travaille dans la Tech/ les métiers du numérique ;
4 > Monter en compétence à travers des ateliers ;
5 > Rencontrer des organismes de formations dans sa région ;
6 > Avoir accès à des opportunités professionnelles et d’emploi dans sa région.

Lors de la première édition dans l’Hérault, en partenariat avec Pôle emploi et la région Occitanie, nous avons accompagné 600 demandeurs d’emploi.

 

Nous visons l’accompagnement de 10 000 demandeurs d’emploi d’ici fin 2021, et je suis heureux d’annoncer sur ton blog que la prochaine session se déroulera en Haute Garonne ! Nous officialiserons le lancement le 28 septembre prochain.

Pour les potentiels lecteurs en quête de reconversion, ils peuvent trouver plus d’informations par ici.

Le BrandNewsBlog : Je le disais, la réussite de votre association est aussi celle de votre incroyable réseau de partenaires, de bénévoles et d’ambassadeurs, à la fois hyper-motivés et très présents sur les réseaux sociaux. Quel est le secret pour susciter un tel engagement et une telle mobilisation, dans la durée. Pouvez-vous nous parler de ces partenaires et ambassadeurs de l’ombre, qui font avec vous un travail formidable ?

Anthony Babkine : Le seul secret ? le travail (exigeant). On bosse énormément pour produire un travail de qualité et pour permettre à nos bénéficiaires de tirer partie de leur participation à nos programmes (Retour vers l’emploi, retour vers la formation, rencontre de partenaires, montée en compétences…).

Depuis le début, Diversidays est une affaire de famille. Famille au sens large, car ce travail n’est possible qu’en équipe. Avec Mounira, nous avons toujours eu le goût du collectif. J’aime beaucoup l’adage « seul on va vite, ensemble on va plus loin ». Une famille de personnes engagées, aux parcours et regards très différents, qui préfèrent partager leur énergie à construire des solutions plus qu’à commenter les mauvaises nouvelles.

Aujourd’hui, nous pouvons compter sur le soutien de nombreux bénévoles et partenaires. Il s’agit parfois d’acteurs publics (Pôle emploi, le Ministère délégué à l’égalité femmes/hommes, à l’égalité des chances et la diversité, le secrétariat d’état chargé du numérique, la FrenchTech…) mais nous avons également le soutien d’acteurs privés (à l’instar d’EDF, Google, AXA, Pierre Fabre, PwC, Shopify, Linkedin, l’agence Proches…)

À présent, afin de passer à l’échelle et d’accompagner jusqu’à 10 000 demandeurs d’emploi dans l’année qui arrive, nous avons besoin de lever 2 millions d’euros. Toutes les organisations qui aimeraient participer à ce défi sont les bienvenues !

Les collaborateurs de nos entreprises partenaires s’impliquent déjà dans l’animation de formations, partagent leurs compétences, mentorent des personnes en reconversions, etc. Cette mobilisation de masse est nécessaire : il n’y a que le collectif qui peut nous permettre de redistribuer les cartes!

Le BrandNewsBlog : En raison de votre expérience et du réseau constitué autour de Diversidays, 4 ministres vous ont récemment confié, aux côtés du Conseil national du numérique, la mission de faire un certain nombre de propositions pour surmonter durablement les freins à l’insertion de citoyens vivant dans les territoires ruraux et les quartiers prioritaires de la ville (QPV). Au terme de l’impressionnant travail réalisé cet été et à la veille de la remise de vos recommandations au gouvernement cette semaine, pourriez-vous nous en dire quelques mots ? Quels sont les principaux axes d’action ? Et la fracture numérique que nous évoquions ci-dessus est-elle surmontable ? Si oui, à quelles conditions ?

Anthony Babkine : Ce sujet me tenait beaucoup à coeur. Moi même ayant grandi dans un quartier d’Evry-Courcouronnes et étant passé par des dispositifs d’égalité des chances, je me suis rendu compte 10 ans plus tard (après avoir fait mes armes dans le domaine du conseil numérique) que le constat était inchangé : le numérique et ses métiers ne sont toujours pas perçus comme des opportunités par les jeunes de nos quartiers et de nos zones rurales.

Dans le cadre de cette mission qui m’a été confiée avec le Conseil National du Numérique, nous avons interrogé près de 150 professionnels et acteurs de l’insertion professionnelle, des ressources humaines, de l’égalité des chances… en passant par des acteurs associatifs, des entreprises et des organismes institutionnels partout en France.

Le résultat sera présenté officiellement ce mardi auprès des ministres Elisabeth Moreno, Nadia Hai et Cédric O. Dès le départ, mon objectif était clair : proposer des actions concrètes qui puissent être mises en oeuvre au coeur des politiques publiques. L’intérêt de cette démarche est qu’elle vient du terrain et que les solutions qui en émanent sont pragmatiques.

Oui, l’enjeu est surmontable, mais il faut agir très vite si on ne veut laisser personne sur le côté de la route vers l’emploi (⅓ des nouvelles offres sont en lien avec les métiers du numérique) et éviter que les inégalités ne se creusent.

Le BrandNewsBlog : Outre cette actualité associative chargée et votre mission auprès du gouvernement, vous avez tout de même trouvé le temps Anthony, avec un ami d’enfance (Cédric Marchand), de lancer un nouveau concept très réussi de reportage vidéo, mettant en avant des citoyens et des personnalités qui s’engagent positivement pour un monde meilleur : Grégory Gendre, Daniella Tchana, Stéphane Bern… Pouvez-vous nous parler de ce nouveau concept, #ToukTouk ? Et quels sont vos prochains invités ?

Anthony Babkine : Avec Cédric, notre objectif était de montrer la diversité de ceux qui oeuvrent dans le monde de l’économie sociale et solidaire pour des causes qui font avancer le monde, qui aspirent à un quotidien plus durable et souhaitable.

On avait imaginé cette chaîne avant la crise de la COVID-19. Elle a pris tout son sens pendant le confinement. Nous sommes en effet persuadés que la crise actuelle ne fait qu’accélérer les transitions en cours : écologiques, sociales, solidaires et bien d’autres. Beaucoup de gens veulent s’engager, mais ne savent pas toujours comment agir.

Les 12 épisodes que nous nous apprêtons à tourner avec ToukTouk donneront envie, on l’espère, à nos abonné.e.s de se projeter dans ces combats, et d’agir pour un futur plus durable, équitable et solidaire (> voir cet épisode pour découvrir le concept).

Prochain rendez-vous avec Jean Moreau, fondateur de Phenix à la veille de l’UEED !

Le BrandNewsBlog : Finalement, #ToukTouk, n’est-ce pas une autre façon d’ouvrir les chakhras des téléspectateurs, pour promouvoir une société plus riche et plus juste ? Et quels sont vos autres projets de la rentrée et des prochains mois Anthony ?

Anthony Babkine : Exactement ! Nous sommes convaincus qu’en montrant la diversité des visages et des parcours de la France sociale et solidaire, nous inciterons les citoyennes et citoyens à s’engager.

Avec ToukTouk, nous voulons montrer des personnes, peu importe leur milieu social, niveau d’études ou provenance géographique, qui agissent pour bouger les choses !

Pour chaque épisode, nous souhaitons mettre en valeur la personne et son combat. L’objectif : rencontrer l’humain derrière chaque combat et comprendre le sens de son engagement. En adoptant un ton sans filtre et sans détour qui devrait séduire les adeptes du sans langue de bois !

Et pour ce qui est de mon prochain projet en préparation : un livre plus personnel sur ces questions qui m’animent autour de l’égalité des chances !

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